vendredi 30 avril 2021

Tentative

Je viens sur canalblog de faire un essai pour ouvrir un nouveau blog consacré à mes photos et dont voici l'adresse :  http://calymages.canalblog.com. J'y ai posté une des dernières photos prises cette année. Pouvez-vous me dire si ça fonctionne ? 

Je n'ai toujours pas compris comment changer l'aspect général de la page, ni comment publier un nouvel article, mais ça viendra ! 

Merci pour votre aide. 

Dernière minute : j'ai trouvé pour un nouvel article !!!

Ivan et les nuits de Moscou

Et pourquoi pas la peinture ? (144)

 Quelques clochettes, avec un jour d'avance. 

Femme tenant un brin de muguet et une pensée (XV°-XVI°), attribué à Marx Reichlich (The Courtauld Gallery, Londres)

Tobias Stimmer. Nicolas Copernic
Nicolas Copernic (1574-79), Tobias Stimmer (Maison de Nicolas Copernic, Torun)
Muguet (1916), Marc Chagall (Galerie Tretiakov, Moscou)
Bouquet de muguet dans un vase (1931), Suzanne Valadon (Collection privée)
Le Muguet (XX°), Elena Salnikova (Collection privée)

 

Bouquet de fleurs au muguet de Jean-Baptiste Carpeaux
Bouquet de fleurs au muguet (1874), Jean-Baptiste Carpeaux (Petit Palais, Paris)


Nature morte d'Ambrosius Bosschaert
Nature morte (1614), Ambrosius Bosscharert (Getty Center, Los Angeles)
Portrait au muguet (vers 1530), Anonyme (National Gallery, Londres)

Muguet et gentiane de Johan Laurentz Jensen
Muguet et gentiane (XIX°), Johan Lorentz Jensen (Musée Nivaagaard, Copenhague)

Apophtegmes

Si vous voulez briller en société (ou paraître cuistre, selon la société), demandez à ceux qui vous entourent le sens du mot apophtegme,  et surtout, demandez-leur de vous l'épeler. En voici quelques-uns (mais en sont-ce vraiment ?) :

- L'enfant est un fruit qu'on fit.

- Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu hais.

- Quand il y a une catastrophe, si on évacue les femmes et les enfants d'abord, c'est juste pour pouvoir réfléchir à une solution en silence.

-  Un cocu est un entier qui perd sa moitié pour un tiers.

- La chute n’est pas un échec. L’échec c’est de rester là où on est tombé.

- Parlement : mot étrange formé de parler et de mentir. 

- Mieux vaut être une vraie croyante qu'une fausse sceptique.

- On peut donner le bonheur sans l'avoir ; c'est comme cela qu'on l'acquiert.  

- Le 31 mai est la journée sans tabac et, le lendemain, c'est le 1er joint. 

- Si le ski alpin, qui a le beurre et la confiture ?

- Si Gibraltar est un détroit, qui sont les deux autres ?

jeudi 29 avril 2021

Un tube inoubliable

Mais, heureusement oublié, comme son interprète !

Fin de balade

Métro Valmy

Dimanche, pour finir une promenade sur la colline de Fourvière, je suis descendu jusqu'à Vaise, plus exactement sur la place Valmy. Cet endroit n'a pas vraiment de charme et pourtant, chaque fois que j'y passe, j'éprouve toujours une petite émotion. 

Avant le début des travaux du métro, les archéologues lyonnais ont procédé à des fouilles préventives afin de sauver le maximum de traces du passé de Lugdunum. Ensuite, place a été faite aux pelleteuses ...

J'avais l'habitude, avant que ce ne soit plus possible pour cause de sécurité, d'emmener mes élèves sur un des nombreux chantiers de fouilles de l'époque. Ça les passionnait. Mais ce jour-là,  ce fut bien plus que ça ! Nous étions à peine arrivés que les fouilleurs mettaient à jour un sarcophage d'enfant, une petite "tombe" anonyme enfouie là depuis des siècles (je crois me souvenir qu'elle n'était pas d'époque gallo-romaine, mais plus tardive). Les élèves étaient fascinés par ce qu'ils voyaient sortir de terre et, croyez-moi, je l'étais tout autant ! 

J'ai repensé à ce moment dimanche et un peu plus tard lorsque j'ai appris une découverte "similaire" même si beaucoup plus riche, en Égypte. 

Capture d'écran

Une petite devinette : de quel film est tirée cette photo où l'on voit, de gauche à droite, Marcello Mastroianni, Renato Salvatori, Carlo Pisacane, Vittorio Gassman et Toto. Un indice ? C'est un film italien de 1958.

 


mercredi 28 avril 2021

In and out

IN (nés un  28 avril) :

Pénélope Cruz, actrice (1974), Jacques Dutronc, chanteur (1943), Jacques Grello, chansonnier (1915), Saddam Hussein, homme politique (1937, Yves Klein, peintre (1928), Ferruccio Lamborghini, chef d'entreprise (1916), Gérard Majax, illusionniste (1943), Antonio Salazar, homme politique (1889), Maurice Thorez, homme politique (1900).

OUT (morts un 28 avril) :

Jules Bonnot, anarchiste (1912), Michaël Collins, astronaute (2021), Paul Deschanel, homme politique (1922), Benito Mussolini, homme politique (1945).

 

CONCLUSION : si vous êtes nés un 28 avril, vous avez beaucoup de chance de  devenir un despote !

Le séchoir et la soutane (ou : un curé, ça ne ment jamais)

Sur un vol vers la France, une jeune coiffeuse distinguée était assise à côté d'un prêtre.

Elle lui demande :  

- Mon père, puis-je vous demander une faveur ?

- Bien sûr, mon enfant, que puis-je pour-vous ?

- Eh bien, j'ai acheté un séchoir à cheveux électrique très perfectionné pour mon salon. Il est dans son emballage et bien au delà de la valeur limite d'importation. J'ai bien peur que l'on ne me le confisque. Ne pourriez-vous pas le passer aux douanes pour moi, sous votre soutane, par exemple ? Avec l'honnêteté écrite sur votre visage, on ne vous questionnera sûrement pas.

Lorsqu'ils arrivèrent au guichet des douanes, la jeune femme laissa passer le prêtre. Le douanier lui demanda :  

- Avez-vous quelque chose à déclarer, mon Père ?

- De la pointe de mes cheveux jusqu'à ma taille, je n'ai rien à déclarer !

Le douanier, trouvant cette réponse bizarre, lui demanda alors : 

- Et de la taille aux pieds, qu'avez-vous à déclarer ?

- J'ai un instrument merveilleux destiné à être manipulé et qui n'a jamais été utilisé à ce jour.


Le douanier éclata de rire et lui répondit :

-  Passez mon père ! Au suivant !

 

Christa Ludwig


(1928-24 avril 2021)

mardi 27 avril 2021

La Crypte des Capucins à Vienne

Image dans Infobox.
Extérieur
La Crypte des Capucins, caveau des Habsbourg à Vienne Img_2012
Intérieur
Tombeau de Zita
.

Une autre Zita

J'ai vu à la télévision les funérailles de la dernière impératrice d'Autriche, Zita en 1989. J'ai également vu son cercueil, alors simplement déposé dans la Crypte des Capucins à Vienne.  Mais ce qui m'a, à l'époque, le plus impressionné, c'est le rituel d'ouverture de cette crypte pour accueillir le cercueil.


Traduction de la cérémonie

Trois coups sont frappés à la porte fermée.

— Qui demande à entrer ?

— Zita,

  • impératrice d’Autriche,
  • reine apostolique de Hongrie,
  • reine de Bohême, de Dalmatie, de Croatie, de Slavonie, de Galicie, de Lodomérie et d’Illyrie,
  • reine de Jérusalem,
  • archiduchesse d’Autriche,
  • grande-duchesse de Toscane et de Cracovie,
  • duchesse de Lorraine, de Salzbourg, de Styrie, de Carinthie, de Carniole et de Bucovine,
  • grande-princesse de Transylvanie,
  • margravine de Moravie,
  • duchesse de Haute et Basse Silésie, de Modène, de Parme, de Plaisance et de Guastalla, d’Auchwitz et de Zator, de Teschen, du Frioul, de Raguse et de Zara,
  • comtesse princière de Habsbourg et du Tyrol, de Kybourg, de Goritz et de Gradisca,
  • princesse de Trente et de Bressanone,
  • marquise de Haute et Basse-Lusace et en Istrie,
  • comtesse de Hohenems, de Feldkirch, Bregenz, Sonnenberg,
  • souveraine de Trieste, de Cattaro et de la Marche des Vendes,
  • grande voïvode de la Voïvodie de Serbie,
  • née princesse de Bourbon, princesse de Parme…

— Je ne la connais pas.  

Trois coup sont à nouveau donnés.

— Qui demande à entrer ?

— Sa Majesté Zita, impératrice d’Autriche, Reine Apostolique de Hongrie.

— Je ne la connais pas.  

Trois coups sont donnés.

— Qui demande à entrer ?

— Zita, une personne mortelle et pécheresse.

— Alors, tu peux entrer.  

La porte s’ouvre…

Bonne fête

Bouquet de pivoines

Le 27 avril, c'est la sainte Zita, tout le monde le sait. Mais quelle honte d'oublier tous les autres, qui n'apparaissent plus sur les calendriers. Pour réparer cette injustice, pensons tous à souhaiter une bonne fête aux Alleaume, Avvakum, Euloge, Humbert, Mechitar, Origène, Ossana, Syméon, Thédore (de Tabenne). Je compte sur vous ! Enfin, si vous en connaissez ! 

A l’âge de 17 ans, alors que les chrétiens font l’objet de persécutions, Origène voit son propre père être décapité. Selon le récit qu’en fait Eusèbe de Césarée, Origène fut alors tenté par l’envie de finir lui aussi en martyr, mais sa mère l’en empêcha en cachant ses vêtements. Alors que les biens paternels ont été confisqués, Origène se retrouve en position de devoir assumer les besoins matériels de sa mère ainsi que de ses six jeunes frères. Instruit dans les belles-lettres, il enseigne d’abord la grammaire, puis, en 215, bien qu’encore très jeune, il prend la tête de l’École théologique d’Alexandrie. C’est à cette époque-là qu’il se serait châtré pour se soustraire à toute tentation.

Plutôt définitif comme décision, non ? 

Quant à Zita, c'est la patronne des garçons de café, des serveurs, des maîtres d’hôtels et des hôtesses. Elle doit être un peu au chômage en ce moment ! Heureusement, on lui demande aussi d’intervenir pour retrouver des clés perdues.

lundi 26 avril 2021

Mais où s'est donc posé Noé ?

Der Voghormia

"Seigneur, aie pitié de nous", chanté pour commémorer les victimes du génocide.


Fort comme un turc, mort comme un arménien

Le 24 avril 1915 commençait le génocide arménien perpétré par les turcs. et entraînant la mort de plus d'un million e demi de personnes. La France a reconnu ce génocide en 2001, les États-Unis viennent cette année de le faire à leur tour. L'Uruguay fut le premier en 1965. En avril 2017, les pays à reconnaître ce génocide étaient au nombre de 29. 

A Lyon et dans sa banlieue, les arméniens sont nombreux et ce depuis très longtemps. La ville a érigé un Mémorial  le 24 avril 2006 en confiant sa conception à l'architecte Léonardo Basmadyan et à la paysagiste Anne Perrot. Il est situé place Antonin Poncet, place qui jouxte Bellecour.

Mémorial lyonnais du génocide arménien — Wikipédia

J'ai encore en tête une amie de ma grand-mère maternelle, vendeuse de vêtements et tissus à domicile et dont les descendants sont à l'origine d'un grand groupe de prêt-à-porter né à Saint-Chamond. Et puis, bien sûr, un certain Alexandre, portant humblement son nom de conquérant, rencontré dans un bar et qui m'avait offert un livre sur les littératures grecque et latine (mais j'ai déjà parlé de lui).

dimanche 25 avril 2021

Un dessin fort pâle

Le portrait

La Maladie et la Mort font des cendres
De tout le feu qui pour nous flamboya.
De ces grands yeux si fervents et si tendres,
De cette bouche où mon cœur se noya,

De ces baisers puissants comme un dictame (1),
De ces transports plus vifs que des rayons,
Que reste-t-il ? C'est affreux, ô mon âme !
Rien qu'un dessin fort pâle, aux trois crayons,

Qui, comme moi, meurt dans la solitude,
Et que le Temps, injurieux vieillard,
Chaque jour frotte avec son aile rude...

Noir assassin de la Vie et de l'Art,
Tu ne tueras jamais dans ma mémoire
Celle qui fut mon plaisir et ma gloire !

Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal.

(1) : dictame = consolation

Des portraits

En regardant hier soir une excellente émission d'Arte consacrée aux Visages oubliés de Palmyre, je me suis fait la réflexion suivante :on reproche souvent à ces bustes ou portraits antiques, qu'ils soient de Palmyre, de Rome ou du Fayoum, de ne pas être réalistes, de représenter davantage un statut social qu'une personne réelle. L'important y semble être davantage les bijoux, la tenue ou, parfois, la morgue que la véritable personnalité du défunt à travers des traits ressemblants. 

Mais, finalement, n'est-ce pas la même chose dans la vie réelle ? Qu'offrons-nous le plus souvent à ceux qui nous regardent, si ce n'est non pas une personne mais un personnage, celui ou celle qu'ils attendent de voir, ou du moins celui ou celle que l'on s'imagine qu'ils attendent de voir ? Ils sont rares, les moments où l'on ne se cache pas derrière un masque, plus ou moins ressemblant mais cachant l'intime, le secret, l'inavoué. Et la photo posée procède de la même façon. Peut-être l'amour est-il capable de faire tomber ce masque, et encore ...

Fayoum 
Art Romain. - Liviaaugustae
Rome

55 idées de Archéo, PALMYRE, Statues, Bas-reliefs et Mosaïques | palmyre,  musée du monde, statues
Palmyre

Bob sans Pierre

Yves Rénier (@YvesRenier42) | Twitter
Yves  Rénier  (1942-24 avril 2021)

Je l'ai vu pour la première fois dans Belphégor (1965), avec Juliette Gréco et François Chaumette. Mais, surtout, je n'ai jamais raté la série (on disait à l'époque le feuilleton) Les Globe Trotteurs (1966) où il jouait Pierre, un journaliste accompagné de Bob (Edward Meeks). Déjà ma passion des voyages ! Et je ne me doutais pas à l'époque qu'un autre Bob allait être longtemps accompagné par un autre Pierre !

La chanson d'amour du dimanche

samedi 24 avril 2021

Allez, encore deux et j'arrête !

Patty Pravo (1948)


 Rita Pavone (1945)


Heureusement, les deux autres tiennent le coup !

Mina (Mina Anna Mazzini) (1940)

Ornella Vanoni (1934)

Milva è morta !

Mina (Maria Ilva Bicali) (1939-24 avril 2021)

vendredi 23 avril 2021

Le rêve de Dorothy

Extrait du film Le Magicien d'Oz (1939), de Victor Fleming, avec Judy Garland. 


A propos de flânerie

Extrait de Le Dormeur éveillé, de Jean-Bertrand Pontalis, l'un de mes auteurs de prédilection (on peut dire le premier). Je me retrouve dans ce passage.

Le Flâneur des deux rives, cet intitulé d’un recueil de promenades parisiennes d’Apollinaire, me convient à merveille. Il me semble que les quelques livres que j’ai pu lire ne sont que des promenades incertaines qui me conduisent alternativement d’une rive à l’autre sans que je veuille m’installer à demeure sur l’une d’elles. Refus d’être assigné à résidence, refus des oppositions tranchantes... Combien de fois m’a-t-on fait remarquer que le mot entre figurait dans les titres et les chapitres de mes livres, au point de faire de moi un « spécialiste de l’entre-deux » ! Mais c’était méconnaître que si, par malheur, j’en étais le « spécialiste », je cesserais aussitôt d’y trouver mon bonheur.
Comment ne pas songer, dès qu’on évoque les deux rives, à l’autre barque, à celle de Charon, qui conduit de la cité où s’activent les vivants à celle où reposent les morts ? Il se pourrait bien qu’en passant librement d’une rive à l’autre, en franchissant les ponts ou, mieux, des passerelles comme celle du pont des Arts, en flânant ici et là sans rester définitivement fixé à un point d’attache, je m’assure qu’il n’y a pas d’aller sans retour et que toute traversée s’effectue dans les deux sens.
Pourtant ce n’est pas l’image de l’autre barque qu’éveille en moi Le Flâneur des deux rives. Apollinaire y évoque des lieux qu’il a connus, des quais, lui aussi, des rues (que sont-elles devenues, ces amies d’autrefois !), des librairies. Sa mémoire est rêveuse comme la mienne dans ce livre-ci. Elle flâne et s’attarde un instant, avec un rien de nostalgie et pas mal de tendresse, sur tel ou tel moment passé. De ces moments-là, elle refuse de se séparer. Je relis les premières lignes du Flâneur : « Les hommes ne se séparent de rien sans regret, et même les lieux, les choses et les gens qui les rendirent le plus malheureux, ils ne les abandonnent point sans douleur. »
Se séparer de soi : tâche aussi douloureuse qu’inéluctable et même nécessaire pour qui ne consent pas à rester sur place et que porte le désir d’avancer, d’aller au-devant de ce qui, n’étant pas soi, a des chances d’être à venir.

Et pourquoi pas la peinture ? (143)

Rêves et cauchemars. 

Vittore Carpaccio. Le songe de Sainte-Ursule – Le Journal des peintres
Le Songe de sainte Ursule (1495), Vittore Carpaccio (Galerie de l'Académie, Venise)

Le Rêve, 1912 de Franz Marc (1880-1916, Germany) | Reproductions D'art De Musée Franz Marc | WahooArt.com
Rêves (1912), Franz Marc (Musée Thyssen-Bornemisza, Madrid)

Le Sommeil (1937), Salvador Dali (Collection privée)
Ecole de Heronymus Bosch, La Vision de Tondal, 1520-1530, Madrid, Fundaciòn Làzaro Galdiano
 (Museo Làzaro Galdiano, Madrid)
La Vision de Tondal (1520-30), école de Jérôme Bosch (Musée Lazaro Galdiano, Madrid)

Le-reve-de-Matisse.jpg
Le Rêve (1940), Henri Matisse (Collection particulière)
magritte-la-clef-des-songes
La Clef des songes (1930), René Magritte (Centre Pompidou, Paris)

Le-reve-de-Picasso.jpg
Le Rêve (1932), Pablo Picasso (Collection privée, New-York)
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Le Rêve (1931), Salvador Dali (Museum of Art, Cleveland)

Le-reve-de-Redon.jpg
Le Rêve (1904, Odilon Redon (Collection particulière)
Le-reve-de-De-Chirico.jpg
Le Rêve transformé (1913), Giorgio de Chirico (Art Museum, Saint-Louis)

jeudi 22 avril 2021

A votre avis (bis) ?

Pour mon éventuel futur blog uniquement réservé à mes  photos, j'avais pensé au titre Photomac, pour rester au plus près de celui-ci. Mais, finalement, je me range à l'avis de certains d'entre vous qui considéraient que cela faisait un peu "technique", et je trouve qu'ils n'avaient pas tort

Il m'est venu aujourd'hui une autre idée que je vous soumets : Calymages, c'est à dire les images de Calystee. J'attends vos avis, n'hésitez pas à me dire.

Au gré de la lumière

L'autre jour, longue balade dans Lyon, de 13h30 à 18h, depuis chez moi jusqu'au Vieux Lyon et retour. Rapide passage à Sain-Jean et à la cathédrale pour m'orienter plutôt vers Saint-Georges, qu'heureusement les touristes oublient souvent (de toute façon, pour l'instant, il n'y en a nulle part !). 

J'ai retrouvé le "balcon" datant du Moyen-Age (unique en son genre à Lyon), pas très beau  mais quand même, découvert il y a longtemps par hasard et que je n'arrivais plus à situer. Cette fois, j'ai noté : entrée par le 10 rue Saint-Georges, sortie par le 12. Une belle traboule sur plusieurs étages qui aboutit dans une cour très fleurie.  

Plus loin, la montée des Épies, où habitait Daniel et où j'ai fait quelques bringues dans mon (plus) jeune âge. Et, à l'endroit où elle tourne à angle droit, alors que je regardais la beauté des couleurs des façades avec la lumière de cet après-midi, j'entends une voix féminine me conseiller : "Vous devriez monter cet escalier, là, jusqu'au coude : c'est vraiment magnifique !"

M'a-t-on pris pour un touriste ? Non. Il s'agit d'une jeune femme d'une trentaine d'années, venue il y a quatre ans de Seine-et-Marne  et qui est littéralement tombée amoureuse de la ville. La conversation s'engage et va durer plus d'une demi-heure. Et voilà que, rapidement, mes vieux tics de prof-transmetteur reprennent le dessus : "Et ça, vous connaissez ? Je vous conseille d'aller à tel endroit en passant par tel autre. A l'angle de telle rue, n'oubliez pas de lever la tête, ...."

Mais elle aime, elle note même sur son téléphone ! Nous nous quittons à regret. 

Sur les quais de Saône, trois adolescents se font interpeller par deux flics. Ils n'étaient pas entassés auprès d'autres, simplement assis à bavarder (comme ceux qui me tiennent lieu de bannière). On leur demande leurs papiers (je vois ça depuis la passerelle), l'un d'entre eux se fait même fouiller ! A une centaine de mètres, un  troisième flic est plus cool et échange une minute avec deux filles, assises elles aussi. Trois flics : deux cons, un sympa. Et-ce le quota officiel ? 

Visiter Lyon - Fresques et murs peints - Fourvière, Presqu
Montée des Épies, Lyon 5°

Pan sur les doigts

Je me suis vraiment mis aux séries ! Depuis un moment, c'est Boston Justice (Boston Legal), où la seule actrice que je connaissais antérieurement est Candice Bergen. Comme pour The good Wife, il s'agit d'une série judiciaire, mettant en scène un cabinet d'avocats. 

Mais, contrairement à The good Wife, ici la plupart des personnages et des situations sont complètement déjantés. On y croit guère mais qu'est-ce qu'on peut rire ! Et puis, peu à peu, on se rend compte que les faits de société présentés à travers les procès sont plus graves qu'il n'y paraît d'abord : le racisme, l'éducation, les armes à feu, l'homophobie, ... Mine de rien, les États-Unis et leurs institutions en prennent un sacré coup sur le cigare.  Je ne connaît pas de série équivalente en France ! Ce serait pourtant sain d'en tourner une, surtout en ce moment !

mercredi 21 avril 2021

Les femmes et le droit de vote

Deux stars britanniques

Mais quelle est la plus vieilles ? ....


Elizabeth II : Frappée par le coronavirus ! - France Dimanche

 

Tout est parti de ce cliché publié dans les colonnes du Daily Mail le 21 avril 1934, dont l’auteur a plus tard avoué qu’il s’agissait d’une photo truquée…

D'autres 21 avril

- 753 av. J-C. : fondation de Rome

- 1142 : mort de  Pierre Abélard, philosophe et théologien français

- 1699 : mort de Jean Racine

- 1816 : naissance de Charlotte Brontë

- 1836 : bataille de San Jacinto, où les Texans se révoltent contre le Mexique et gagnent leur indépendance

- 1910 : mort de Mark Twain, écrivain américain

- 1915 : naissance d'Anthony Quinn, acteur américain d'origine mexicaine

- 1926 : naissance d’Élisabeth II, reine du Royaume-Uni  

- 1930 : naissance de Silvana Mangano, actrice italienne

- 1934 : première photo du monstre du Loch Ness (c'était un canular)

- 1938 : première publication du journal Spirou

- 1944 : le droit de vote est accordé aux femmes en France

- 1945 : libération du camp de Ravensbrück 

- 1960 : Brasilia devient la capitale du Brésil

- 1961 : putsch des généraux à Alger

- 1967 : coup d'état des généraux à Athènes

- 2002 : Jean- Marie Le Pen accède au deuxième tour des élections présidentielles en France

- 2003 : mort de Nina Simone, pianiste et chanteuse américaine

- 2005 : en Espagne, droit au mariage pour les homosexuels

mardi 20 avril 2021

Les Nourritures terrestres

Un extrait :

Gide et quelques autres

Bonne fête

Bouquet de pivoines

Le 20 avril, c'est la sainte Odette, tout le monde le sait. Mais quelle honte d'oublier tous les autres, qui n'apparaissent plus sur les calendriers. Pour réparer cette injustice, pensons tous à souhaiter une bonne fête aux Athanase, Awgen, Caedwalla, Gaucher, Géraud, Grimonie, Hildegonde, Hugues, Marcellin, Nathanaël, Servitien, Sulpice,  Théodore, Théotime. Je compte sur vous ! Enfin, si vous en connaissez ! 

Nathanaël me ramène immédiatement à André Gide et aux Nourritures terrestres (1897). Je me souviens encore de cette phrase : "Nathanaël, je t'enseignerai la ferveur". Quel impact sur moi à l'adolescence !

Je viens d'en retrouver une autre : " Nathanaël, ne demeure pas auprès de ce qui te ressemble ; ne demeure jamais. Dès qu'un environ a pris ta ressemblance, ou que tu t'es fait semblable à l'environ, il n'est plus pour toi profitable. Il te faut le quitter. Rien n'est plus dangereux pour toi que ta famille, que ta chambre, que ton passé." Mais, depuis, je me suis bien calmé !

lundi 19 avril 2021

Un lieu magique

L'abbaye de San Galgano, province de Sienne (Toscane)

L'Italie et moi

Samedi dernier, j'avais terminé mon article sur Thomas Mann et Mort à Venise par la phrase suivante : L'Italie est pour moi, et a toujours été,  la patrie de l'art et de la mort. Je m'attendais à des réactions plus ou moins vives de votre part. Il n'y en a eu aucune. Réactions par rapport à la fin de cette phrase, bien sûr, car je ne pense pas que qui que ce soit conteste l'Italie comme patrie de l'art. 

Alors, je m'explique. Quand j'apprenais l'italien à la Dante à Lyon, j'avais eu à rédiger une dissertation et j'y avais parlé de ce que je ressentais face à ce pays. Tous les autres avaient parlé du climat, du Bel Canto, du Vatican, de la nourriture, du farniente et de la joie de vivre. Moi, j'avais mis l'accent sur la mélancolie innée des italiens, malgré leur réputation de bons vivants un peu bruyants. Le prof, lui même italien, m'avait approuvé. 

Cette mélancolie, je la vois dans leurs regards, toujours un peu tristes quand ils se laissent aller, dans leurs chansons que l'on dit parfois sirupeuses, dans leurs films à la grande époque du cinéma italien, dans l'acceptation d'un sorte de fatum inhérent à leur peuple qui prend souvent les choses de la vie comme elles viennent. Peut-être le poids d'un passé lourd à assumer (réaction que l'on retrouve d'ailleurs souvent en France), encore présent par des ruines imposantes. 

Je retrouve cette mélancolie dans les façades des palazzi, décrépites et pourtant si belles, dans l'omniprésence de l'art (à Rome en particulier, mais aussi ailleurs) qui provoquerait une sorte de syndrome de Stendhal généralisé, dans les rues du Trastevere, la nuit surtout, ou sur les bords du Tibre. 

Visiter le Trastevere : Quartier le plus branché de Rome

Mélancolie ne veut pas dire mort, c'est vrai, mais l'attitude des italiens face à la vie m'amène à la sentir présente un peu partout. Le paradoxe, c'est que j'aime ça, cette mélancolie douce, tellement plus tendre que la violence espagnole. Enfin, je radote, peut-être ...

J'ai connu un nobélisé !

Enfin presque, puisqu'il s'agit du lauréat du Prix commémoratif Astrid-Lingren (créatrice de Fifi Brindacier), attribué cette année à Jean-Claude Mourlevat, né en 1952 (belle année !) à Ambert, dans le Puy de Dôme. En terme de récompense financière, c'est le prix le plus doté et il concerne les auteurs de littérature de jeunesse. 

Il y a quelques années, j'avais été subjugué par un de ces romans, La Rivière à l'envers (2000), avec ses deux tomes : Tomek et Hannah, que je m'étais empressé de faire étudier et surtout aimer par mes élèves. Et puis un jour, nous avions eu l'occasion de le contacter et il était venu parler de son travail, de ses écrits devant deux classes, au CDI. Je me souviens d'un homme souriant, à la silhouette effilée, qui, avec simplicité, avait su écouter les enfants et répondre à leurs questions sans jouer les vedettes. Un très bon souvenir.

Jean-claude mourlevat

dimanche 18 avril 2021

A votre avis ?

Ayant bien l'intention de ne pas en rester là et de republier régulièrement mes photos personnelles, je voudrais le plus rapidement possible ouvrir un autre blog uniquement consacré à ces photos. Non mais ! N'étant pas un as de l'informatique, j'aurais certainement besoin d'une aide extérieure (si vous avez des lumières, je suis preneur !). Et je pense en avoir déjà trouvé le titre : Photomac ! Le lien est ainsi conservé. Qu'en pensez-vous ? Si vous avez autre chose à proposer ...

Découverte

J'ai beau habité Lyon depuis environ cinquante ans, je ne connais encore pas tout de cette ville surprenante. Cet après-midi, grâce à ma sœur, j'ai fait une magnifique découverte : le Jardin des Curiosités, ou Jardin de Montréal, ou Jardin du Belvédère, ne datant, il est vrai, que de 2001. Les curiosités sont peut-être les six chaises-sculptures par le québécois Michel Goulet aux inscriptions surprenantes et poétiques. Jardin de Montréal parce qu'offert par cette ville, à l'occasion du vingtième anniversaire des relations de coopération avec Lyon. 

Mais le nom que je préfère est celui du Belvédère parce que ce jardin, situé sur les hauteurs de Saint-Just (5° arrondissement), offre sur Lyon une vue à couper le souffle : un véritable panoramique sur presque toute la ville ! Même l'esplanade de Fourvière peut aller se rhabiller !   Et pas de touristes ni de pèlerins ! J'ai bien sûr fait une pelletée de photos mais, comme monsieur Goût-Gueule ne veut plus des miennes, je me contenterai de celles trouvées à droite et à gauche. Mais d'abord, une courte vidéo.


Et je sais bien à qui je vais le faire découvrir la prochaine fois qu'ils passeront par Lyon !Lyon : Jardin des curiosités - Tradition - Voyages - Vie

 

Les premiers rayons de soleil sur Lyon, vus depuis le Jardin des  Curiosités. | Coucher de soleil, Lyon, Soleil

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La chanson d'amour du dimanche

samedi 17 avril 2021

Ces diables d'allemands !

Mon premier émoi pour la littérature allemande (ou de langue allemande) fut dû à Goethe (à tout seigneur tout honneur), avec Les Souffrances du jeune,Werther, lu à l'adolescence (je me croyais le dernier des romantiques, à l'époque !). Ensuite vint le Journal d'Anne Frank (qui fut à l'origine de mon premier journal intime), Kafka (La Métamorphose et Le Château) et, si je n'oublie rien, Günter Grass et Le Tambour (et roman et film) mais Le Turbot m'a vite rebuté. Puis, beaucoup plus tard, Hermann Hesse (Le Loup des steppes et Narcisse et Goldmund), Alfred Doblin (Berlin Alexanderplatz), Stefan Sweig (La Confusion des sentiments, Marie Stuart puis à peu près tout), Heinrich Böll (L'honneur perdu de Katharina Blum), Arthur Koestler (Le Zéro et l'infini et Spartacus, écrits en anglais), Hans Peter Richter (Mon ami Frédéric, que je faisais lire à mes 5°), Eric Maria Remarque (A l'Ouest, rien de nouveau), Friedrich Dürrenmatt (Le Juge et son bourreau), Leo Perutz (Le Cavalier suédois), Ernst Jünger (Le Lance-pierres). Je ne suis pas sûr que les cités jusqu'ici soient bien dans l'ordre chronologique de mas découvertes. Et le dernier découvert, et pas des moindres :  Ernst Wiechert (La Servante du passeur, l'Enfant élu, Missa sine nomine, Les Enfants Jéromine). (J'allais ajouter Axel Munthe et Le Livre de San Michele, mais je viens de me rappeler qu'il est suédois ! )

Lesquels m'ont procuré les plus grands plaisirs de lecture ? Beaucoup mais surtout Sweig et Wiechert !

Hier et aujourd'hui

J'ai découvert Thomas Mann grâce au film Mort à Venise (1971), de Visconti. J'ai voulu, dans la foulée, lire le roman de Mann mais je n'y ai pas retrouvé la magie du film. Cette fascination (qui m'avait valu d'échapper de peu  à une voiture devant le cinéma) ne venait pas de l'adolescent (Tadzio) qui ne m'a jamais braucoup inspiré (trop androgyne, peut-être) mais de la beauté de la musique de Mahler (que je découvrais aussi), de la grâce de Silvana Mangano et du personnage de Gustav von Aschenbach (joué par Dirk Bogarde). 

Aujourd'hui, je me retrouve dans ces quelques lignes de l'interview de Mann par Visconti :

" Rien n'est inventé, le voyageur dans le cimetière de Munich, le sombre bateau pour venir de l'Île de Pola,  le vieux dandy, le gondolier suspect, Tadzio et sa famille, le départ manqué à cause des bagages égarés, le choléra, l'employé du bureau de voyages qui avoua la vérité, le saltimbanque méchant, que sais-je… Tout était vrai.
L'histoire est essentiellement une histoire de mort, mort considérée comme une force de séduction et d'immortalité, une histoire sur le désir de la mort. Cependant le problème qui m'intéressait surtout était celui de l'ambiguïté de l'artiste, la tragédie de la maîtrise de son Art. La passion comme désordre et dégradation était le vrai sujet de ma fiction.
Ce que je voulais raconter à l'origine n'avait rien d'homosexuel ; c'était l'histoire du dernier amour de Goethe à soixante-dix ans, pour Ulrike von Levetzow, une jeune fille de Marienbad : une histoire méchante, belle, grotesque, dérangeante qui est devenue La Mort à Venise. À cela s'est ajoutée l'expérience de ce voyage lyrique et personnel qui m'a décidé à pousser les choses à l'extrême en introduisant le thème de l'amour interdit. Le fait érotique est ici une aventure anti-bourgeoise, à la fois sensuelle et spirituelle."

L'Italie est pour moi, et a toujours été,  la patrie de l'art et de la mort.

Heu-reux !

Heureux qu'il est le Calyste ! Il a trouvé, pour 1 euro, une vieille édition de La Montagne magique (Der Zauberberg) de Thomas Mann, un gros bouquin en très bon état. Aussi, dès London terminé, m'y suis-je lancé hier après-midi. A la première page, j'étais dedans ! Repris le soir au lit et même sortilège : la magie opère toujours. Et puis, vu le poids du livre, je ne risque pas de m'y endormir dessus !  Après Le Monde d'en bas, les gens du haut !

vendredi 16 avril 2021

A travers le monde

 (Les photos sont empruntées à différents sites)

Sans-abri dormant sur le sentier de Kolkata
. — Photo
Inde
Un sans-abri, le 28 mars 2013 à Paris (archives).
Paris
Mendiant dans Saigon photo stock
Saïgon

 

Mendiant à Prague image libre de droits
Prague
Les mendiants égyptiens jouent dans les déchets photos libres de droits
Égypte


Une personne mendie dans une rue
Canada
Danemark

Beaux vieux hublots à Rome (Italie) 3 décembre 2017 : Mendiant de femme demandant l'aumône dedans image libre de droits
Rome

Et pourquoi pas la peinture ? (142)

Les gueux

Le Vagabond (1939), Marcel Gromaire (Centre Pompidou, Paris)
Gamin des rues (1880), Fernand Pelez (Musée des Beaux-Arts, Montréal)

La Soupe du matin (1880), Norbert Goeneutte (Palais du Luxembourg, Paris)
Mendiant et enfant (1903), Picasso (Musée Pouchkine, Moscou)

L’Aumône d'un mendiant, à Ornans (1868), Gustave Courbet (Coll. William Burrell, Glasgow)

Les Mendiants (1568), Pieter Brueghel l'Ancien (Musée du Louvre, Paris)
Les Gueux (Le Mendiant à la jambe de bois) (1622-23), Jacques Callot (BNF, Paris)
Le jeune Mendiant (1645-50), Murillo (Musée du Louvre, Pris)
Trois Mendiants (vers1736), Giacomo Ceruti (il Pitocchetto) (Musée national Thyssen-Bornemisza, Madrid) 

Saint Martin avec le mendiant (1597-99), Le Gréco (National Gallery, Washington)