Il pleut, il pleut bergère
Rentre tes blancs moutons
Allons sous ma chaumière
Bergère, vite allons
J'entends sous le feuillage
L'eau qui tombe à grand bruit.
Voici, venir l'orage,
Voici l'éclair qui luit.
Entends-tu le tonnerre ?
Il roule en approchant.
Prends un abri bergère,
À ma droite en marchant.
Je vois notre cabane.
Et tiens voici venir
Ma mère et ma sœur Anne
Qui vont l'étable ouvrir.
Bonsoir, bonsoir ma mère
Ma sœur Anne bonsoir
J'amène ma bergère
Près de nous pour ce soir
Va te sécher, ma mie
Auprès de nos tisons
Sœur, fais lui compagnie
Entrez petits moutons.
Soignons bien, oh ma mère,
Son tant joli troupeau
Donnez plus de litière
À son petit agneau
C'est fait allons près d'elle
Eh bien donc te voilà
En corset qu'elle est belle
Ma mère voyez la.
Soupons, prends cette chaise
Tu seras près de moi
Ce flambeau de mélèze
Brûlera devant toi
Goûte de ce laitage
Mais tu ne manges pas ?
Tu te sens de l'orage,
Il a lassé tes pas.
Eh bien voilà ta couche,
Dors-y bien jusqu'au jour,
Laisse moi sur ta bouche
Prendre un baiser d'amour
Ne rougis pas bergère,
Ma mère et moi demain,
Nous irons chez ton père
Lui demander ta main.
lundi 5 avril 2021
Fabre et sa "bergère"
Je ne sais pas vous, mais moi, je ne connaissais que le premier couplet de cette chanson. En voici donc le texte intégral de Fabre d’Églantine, tiré de l'opéra-comique en un acte Laure et Pétrarque (1780). Musique de Louis-Victor Simon.
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2 commentaires:
Oui, le première couplet, mais l'ensemble est charmant.
Cornus : un peu daté, peut-être ...
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