Murol :
Tout près de Saint-Nectaire, difficile de ne pas voir Murol et son château. D'ailleurs, le nom de la commune vient d'un mot occitan, Murol, qui signifie fortification. Le village en lui même n'a rien d'exceptionnel. On le connait pour ses peintres, l'Ecole de Murol, de style impressionniste, qui y ont leur musée.
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Eglise st-Ferréol : fresques de Léon Boudal, le curé |
Le château :
Il fut construit au XII° et modernisé au XVI°.
Si vous voulez un conseil, contentez-vous de l'admirer de loin ! Sinon, amusez-vous bien à trouver une place dans les parkings (pourtant nombreux) qui abiment sa base, à grimper une côte très raide pour arriver à sa porte, à payer un droit d'entrée que je trouve très cher, à côtoyer de très nombreux touristes avec nombreux enfants qui, presque tous, achètent épées, casques et tout un attirail moyen-âgeux en plastique ! Avec ma sœur, nous étions montés jusqu'à la porte et repartis immédiatement. Même réaction cette fois-ci avec mon compagnons de voyage. Pour moi, ce château est un parfait attrape gogos. Ca doit pourtant bien marcher puisqu'en bas, près des parkings, se construit un bâtiment sans goût ni grâce sans doute pour accentuer le commerce des laides conneries !
Maupassant qui évoque les ruines dans son conte Humble drame (1883) ne le reconnaîtrait sans doute pas !
"Elle surprend plus qu'aucune autre ruine par son énormité simple, sa majesté, son air antique puissant et grave. Elle est là, seule, haute comme une montagne, reine morte, mais toujours la reine des vallées couchées sous elle. On y monte par une pente plantée de sapins, on y pénètre par une porte étroite, on s'arrête au pied des murs, dans la première enceinte au-dessus du pays entier.
Là-dedans, des salles tombées, des escaliers égrenés, des trous inconnus, des souterrains, des oubliettes, des murs coupés au milieu, des voûtes tenant on ne sait comment, un dédale de pierres, de crevasses où pousse l'herbe, où glissent des bêtes. J'étais seul, rôdant par cette ruine. "