samedi 20 juillet 2024

Etrange ...

Etrange comme je n'aime pas partir : angoisse d'avoir fermé l'électricité, le gaz, les fenêtres, les portes. Angoisse d'avoir oublié mes papiers, mon appareil photos, mes chargeurs, ma trousse de toilette. Je crois que ce que j'aime le moins au monde, c'est de faire une valise. Je m'y prends toujours à la dernière minute.

Etrange comme j'aime être parti : les routes qui défilent, les petites de préférence, la vitre entrouverte pour la cigarette, l'égrenage des villes, des villages, des paysages de campagne, les visites, les balades, la rencontre (parfois) de personnages souriants, parfois intéressants, la fuite de la foule, la nuit qui tombe dans le calme, la surprise de découvrir ce que l'on n'avait pas prévu de visiter.

Etrange comme j'aime revenir : la maison qui se rapproche, la sécurité des lieux connus depuis longtemps, le courrier que l'on récupère chez la voisine,  la porte que l'on ouvre (le verrou du haut est toujours un peu réticent), l'odeur de l'appartement, sa fraîcheur dans la pénombre, les gestes que l'on reprend là où on les avait laissés, le frigo à remplir ...

L'étrangeté serait-elle un des moteurs de la vie ?

6 commentaires:

Bleck a dit…

Eh bien voilà, nous partageons également quelques étrangetés !

Bleck

plume a dit…

Ah moi quand je partais, des inquiétudes d'oublis aussi, mais ça se traduisait différemment : sacs préparés 3 jours avant, refaits plusieurs fois pour vérifier que tout y était et retirer le superflu, soupesés...la voiture dodo préparée bien trop à l'avance, couchage confort, accrochage des rideaux, camping-gaz, matériel de cuisine, réserve d'eau et sac frigo...
Les retours je détestais, d'ailleurs si possible je trichais sur un jour an plus...
Le truc que j'oubliais toujours : la brosse à dents, et donc j'en ai une collection !

Cornus a dit…

Je suis le spécialiste pour oublier des choses, heureusement pas à chaque fois... Mais pas d'angoisses. Je n'aime pas préparer la (les) valises à l'avance. Et pas très fan de faire la route car j'aime le plus souvent arriver vite à destination donc l'autoroute me convient parfaitement.

Calyste a dit…

Bleck : ça ne m'étonne guère.

Plume : je ne fais jamais mes sacs à l'avance justement pour éviter de vérifier trois ou quatre fois et il m'arrive assez souvent de retarder le retour d'un jour ou deux, quand c'est possible.

Cornus : moi, je trouve que le trajet fait aussi partie des joies du voyage et il peut m'arriver de faire des détors non prévus à l'origine.

Jérôme a dit…

+1 pour les deux premiers mais je déteste rentrer !

Calyste a dit…

En rentrant, il faut effectivement un temps d'adaptation surtout si l'on se retrouve seul !