lundi 29 avril 2024

Homonymie ?

Chroum, sur son site, m'a rappelé une anecdote déjà ancienne (peut-être l'ai-je déjà racontée). En cours de troisième, un texte mentionnait les Phocéens arrivant sur le site actuel de Marseille qu'ils allaient fonder. Le texte disait (de mémoire) : "Devant la beauté des lieux, ils louèrent le site."

Un élève lève la main pour poser une question : "Ca existait déjà ?"

Moi : "Quoi donc ? Marseille ?"

L'élève : " Non, la location."

Un vendredi dans l'Ain (7)

Le dortoir et les cellules :

Perpendiculairement à la grande salle se trouvent le dortoir et les cellules des moines, au nombre d'une vingtaine. Ces espaces abritent les collections de peintures, sculptures et arts décoratifs du musée. Une cellule a été reconstituée et donne accès aux galeries hautes du cloître des moines. 



Jacques Bizet, Nature morte aux vieux livres

La cellule reconstituée

Buste d'Utrillo (Georges Salendre)


Maurice Utrillo , Pérouges, place du Tilleul, 1936
 
Utrillo

Gustave Doré, Dante et Virgile dans le 9e cercle de l'enfer (1861)

Gustave Doré, Viviane et Merlin se reposant dans la forêt

Gustave Doré, Paysage d'Ecosse 



C'est à vous

A vous, si cela vous dit, de mettre sous cette photo un titre, une phrase ou un petit texte qu'elle vous aurait inspiré. (Vous pouvez l'agrandir en cliquant dessus.)

Un vendredi dans l'Ain (6)

Après l'église et les cloîtres, nous nous sommes rendus dans les appartement de Marguerite composés de trois pièces qu'elle n'a jamais pu occuper. Ils abritent des explications sur les principaux aspect de sa vie : l'amour, le pouvoir et l'art. 

Première salle : l'amour





Deuxième salle : le pouvoir :




La troisième pièce : l'art

C'était la salle de réception et d'apparat. Appelée "salle des Etats" au XX° siècle, cette galerie longue 28 mètres abrite des œuvres d'art de la Renaissance. C'est aussi l'entrée du musée des Beaux-Arts. 


                                 Portrait de Charles Quint, de Bernard van Orley (vers 1516)









dimanche 28 avril 2024

Un vendredi dans l'Ain (5)

L'église Saint-Nicolas-de-Tolentin de Brou (4) : autres vues de l'église













Un vendredi dans l'Ain (4)

L'église Saint-Nicolas-de-Tolentin de Brou (3) : le chœur :

À l'intérieur du chœur (1532) se trouvent les mausolées de Marguerite d'Autriche, son époux Philibert II et la mère de ce dernier, Marguerite de Bourbon. Marguerite d'Autriche souhaitait que son propre tombeau ainsi que celui de Philibert soientt "modernes" : contrairement au tombeau de Marguerite de Bourbon, ils comprennent une double figuration, l'une «au vif» et l'autre, à l'étage inférieur, en linceul. 


 - Tombeau de Philibert II (partie supérieure) :

Il occupe le milieu du chœur.et comporte deux étages et deux gisants superposés. La partie supérieure, en marbre blanc de Carrare, représente le duc en costume d'apparat, entouré d'anges de style italien (putti). Soutenant cette partie, dix  petites statues féminines, les "Sibylles" , laissent entrevoir le gisant.



 - Tombeau de Marguerite de Bourbon : 

Il témoigne par sa décoration de l'exubérance du gothique tardif. Il ne comporte qu'un seul gisant placé dans un enfeu. Son gisant repose sur une dalle de marbre noir. La princesse est vêtue d'un manteau d'hermine et ses pieds sont appuyés sur une levrette, symbole de fidélité. Derrière le gisant figurent des "putti" portant des écussons avec les initiales de Marguerite et de son époux. Sous le gisant, des pleurants, comme on en trouve dans les tombeaux des ducs de Bourgogne, alternent avec des "putti"

 - Tombeau de Marguerite d'Autriche :

Sous un dais sculpté à l'image des lits de funérailles, le tombeau de Marguerite d'Autriche comprend également deux gisants. Sur le gisant supérieur la défunte apparaît la tête ceinte de la couronne ducale et revêtue d'un manteau d'apparat. À ses pieds se trouve également une levrette. Ce gisant supérieur la représente à son âge réel au moment du décès, cinquante ans, tandis que celui du dessous la montre sous un aspect idéal au moment de la Résurrection. La différence entre les gisants est ici beaucoup plus frappante que ce n'est le cas pour Philibert, mort jeune. À la tête du gisant supérieur, deux angelots tiennent les armoiries de Marguerite. Sur la partie supérieure du dais courent ses devises : «Fortune-Infortune-Fort-Une» et «F.E.R.T.».



 - Stalles :

Les stalles en chêne ont été réalisées par le menuisier bressois Pierre Berchod, dit Terrasson. On compte soixante-quatorze sièges, répartis de chaque côté sur deux rangs, vingt-et-un en haut et seize en bas. Les sculptures sont l'œuvre d'un atelier brabançon. À droite en regardant vers le fond du chœur, elles sont consacrées à des scènes et des personnages de l'Ancien Testament, à gauche des scènes et des personnages du Nouveau testament. Les sièges sont pourvus de miséricordes.




 - Verrières :

Le maître d'œuvre Louis Van Beughem demanda à un peintre flamand les cartons des vitraux des grandes verrières du chœur . Ils furent réalisés sur place par un atelier regroupant temporairement des peintres verriers de Bourg (Jean Brachon), de Lyon (Antoine Noisin) et d'Écosse (Jean Orquois), entre 1527 et 1529. 


 - Chapelle de Marguerite d'Autriche : 

L'autel de la chapelle de Marguerite d'Autriche, dédiée à la Vierge Marie, est surmonté du monumental retable des Sept Joies de la Vierge, d'une hauteur totale 5,50 m environ et d'une longueur de 3,25 m, célèbre pour la richesse et la beauté de son décor sculpté. Pour sa réalisation, on a utilisé un albâtre veiné de gris et une pierre noire. il a également été sculpté par l'atelier brabançon travaillant à Brou. L'Annonciation et la Visitation sont représentées dans le registre inférieur. Au centre figure l'Assomption encadrée de la Nativité, l'Adoration des mages, l'Apparition du Christ à la Vierge et de la Pentecôte dans les compartiments latéraux. Au couronnement figurent sainte Marguerite, la Vierge à l'Enfant et sainte Marie Madeleine. Marguerite d'Autriche s'est fait représenter sur le retable en prière face à saint Thomas. Elle est vêtue du costume de veuve qu'elle porte depuis la mort de Philibert de Savoie en 1504.