dimanche 31 janvier 2021

Pour les oublieux

A peine plus de trois heures restantes pour adresser vos vœux ! Faites donc vos politesses une bonne fois pour toutes ! 

Le Chat , Geluck | Bonne fête, Humour noir, Humour

Pour enterrer janvier

Le Parc de la Tête d'Or

















Mystic river

De Dennis Lehane, j'avais lu Shutter Island qui m'a laissé un grand souvenir. Mystic river est tout aussi prenant et prend tout autant son temps pour vous enfermer dans sa toile.  Trois enfants jouent à se battre dans la rue. Une voiture s'arrête, ses occupants disent qu'ils sont des policiers et emmènent un des enfants que l'on ne verra reparaître que plusieurs jours plus tard. Quelques années après, adultes, ils ont chacun fondé une famille et la fille de l'un d'eux est sauvagement assassinée. Les deux époques ne semblent pas avoir de rapport, et pourtant ....

(Dennis Lehane, Mystic river. Ed. Rivages/noir. Trad. de Isabelle Maillet.)

Plus de soleil levant


Hilton Valentine (1943-29 janvier 2021)

Hilton Valentine, je suppose que ça ne vous dit rien. C'était un membre fondateur et le guitariste des Animals. Les Animals ? Toujours rien ? Écoutez la vidéo, ça vous éclairera, au moins les plus vieux !

samedi 30 janvier 2021

On aurait aussi pu s'appeler comme ça !

La Confrérie

Je me félicitais l'autre jour de ne plus éprouver de nostalgie en triant le bazar engrangé dans mon appartement. Je pensais sans doute un peu vite. Je suis aujourd'hui tombé sur un dossier qui m'a ému plus de vingt ans après les faits : les statuts, menus, réjouissances et discours de la Confrérie qu'avait créée Kicou au moment de son départ en retraite, afin de ne pas perdre le contact avec certains de ses anciens collègues (et conjoints) de travail et d'autres amis périphériques. Ce fut en 1996 qu'eut lieu la première Assemblée Générale où furent définis les statuts et votées les charges de chacun : Kicou se retrouva Secrétaire perpétuelle, Françoise trésorière et moi-même Président pour les cent années à venir. 

A  partir de chaque assemblée suivante, je dus fournir un rapport moral portant sur les activités de l'année et les demandes d'intronisations de nouveaux membres, et ce monté sur mon trône (un tonneau) et coiffé du chapeau fétiche de la Confrérie : le chapeau-chou.

J'ai retrouvé le texte de mon premier rapport moral, en date du 21 juin 1997, qui vous fera sentir combien notre confrérie était sérieuse ...

Membres de la Confrérie, bien chers confrères, bien chères consœurs, fausses vierges, vraies nymphomanes, satyres en herbe, machos épanouis (c'est-à-dire seuls réalistes), minettes appétissantes, maris lubriques, ex travailleurs, futurs retraités, adeptes de la CPA (chair pleinement épanouie), virili pectore, callipyges, incandescents, incandescentes, votre Président vous parle.

Aujourd'hui, samedi 08 mars1997, c'est la journée de l'égalité de la femme. Pourquoi cette journée ? La Fête des Mères, on peut comprendre, pour celles à qui l'on a toujours dit : "faites des enfants". La fête des grands-mères, ça va de soi : demandez à M. Noir et à A. C*ar*i*g*n*o*n ce qu'ils en pensent. Mais pourquoi Fête de l'égalité de la femme ? Etait-il nécessaire de préciser que les femmes sont égales ? Rappelez-vous la blague : quelle est la différence entre un canard ? Bien sûr, les femmes sont égales, entre elles !

Aussi ne parlerai-je pas des femmes, sauf peut-être d'une, digne représentante de ce sexe qui toujours se plaindra de n'en justement pas avoir (ou alors, pour me détromper, il faudrait arriver avec de très bons arguments bien en main !), d'une femme qui profita de l'absence de votre président, mes adeptes adorés, parti à Rome préparer Pâques, pour passer ses vacances avec un éphèbe à peine pubère, sous prétexte de préparer cette soirée. Lâcher un quadragénaire dans le plein épanouissement de son charme latin, charme d'ailleurs rehaussé par un début de tempes grisonnantes, pour s'acoquiner avec un garçon à peine sorti de l'enfance et qui, circonstance aggravante, appartient à l'ennemi héréditaire : sa soi-disant gracieuse Majesté de la perfide Albion ! Que pensez-vous qu'ils firent ? Des chapeaux verts et rouges ? Il paraît ! Mais alors pourquoi, oui pourquoi, ont-ils éprouvé le besoin de s'adonner à leurs ébats sous le regard complice de cet animal diabolique qu'a toujours été le chat et qui, autre circonstance aggravante,  appartient à cette race chez qui l'on va toujours se faire voir : les Grecs ! Ulysse, mes chers adeptes, tel est le nom de ce chat ! Aussi, j'accuse cette femme d'avoir confondu Pénélope et Phèdre, ce garçon et Hippolyte. Mais trêve d'érudition car, outre le fait que je vois déjà des bâillements s'esquisser sur la bouche de certains d'entre vous, je suis avant tout tenu de faire un rapport moral. Ainsi je vous demande de manifester fortement votre désapprobation envers les agissements de cette Messaline ignatienne et de la destituer de sa charge de Secrétaire Perpétuelle de notre Confrérie.

Quant à la Trésorière, est-elle indemne de toute critique ? Écoutez et jugez-en ! Cachant sa lubricité derrière des plans d'accès à son domicile plus mathématiquement géométriques que réellement efficaces, où nous reçoit-elle ? Expliquez-moi pourquoi cette femme seule possède-t-elle autant de matelas dont certains portent encore la trace des vilénies qui s'y commettent à longueur de semaine ! Expliquez-moi pourquoi cette femme, à l'air au demeurant si cartésien, accumule-t-elle les absences à son travail sous prétexte de maux de dos ? Maux de dos ? Avec tous ces matelas ? Mais comment s'y allonge-t-elle ? Autrefois, près de cette maison, des grenouilles égayaient les nuits de leurs doux  chants d'amour, un rossignol lançait ses trilles sur les arbres du jardin. Aujourd'hui, plus rien : tous ont fui, terrorisés par les cris et les râles effrayants qui s'échappent de ce repaire du rut et du stupre ! Aussi, mes adeptes chéris, je vous demande de condamner fermement cette femme, cette Agrippine Jéjouistique, cette Poppée des Monts du Lyonnais, et de la destituer de sa charge de Trésorière de notre Confrérie.

Mais alors, me direz-vous, à qui peut-on faire confiance ? A qui pouvez-vous confier vos directions de conscience, sans peur que vos secrets soient immédiatement révélés à la face du monde ? Quel est celui qui prêtera  toujours une oreille attentive à vos peines de cœur, qui tendra toujours une main secourable à vos démangeaisons libidineuses, à vos désirs indicibles, à ce qui vous grattouille, à ce qui vous chatouille, bref, à vos vies intimes, mes enfants, mes petits, mes adeptes tant aimés ? Un seul être est capable de porter tout cela dans son cœur : votre Gourou et Président, moi-même, auto intronisé Biquet Ier, pour qui je vous demande les pleins pouvoirs, car vous savez bien qu'il n'en abusera pas. Je vous promets de veiller sur vous, dans l'ordre et la morale enfin retrouvés au sein de cette Confrérie qui débuta sous de si bons augures mais que la duplicité infernale de deux femmes contribua bien vite à rendre plus glauque encore que le ministère de la justice belge. D'ailleurs Biquet n'est-il pas un titre aussi exaltant que celui qui le porte :

B comme beau comme un astre

I comme intelligent au-delà de la moyenne

Q oui, mais sans arrière-pensée

U comme universellement adulé 

E comme extrêmement glamour 

T comme terriblement sexy

Alors, plus d'hésitations : VIVE LE PRÉSIDENT, et tous à vos portefeuilles, car il faut bien que votre président vive !

(Tous les détails "à charge" sont tirés de réalités, évidemment totalement détournées de leur sens. Aujourd'hui, les allusions aux deux édiles lyonnais et grenoblois et au ministère de la justice belge m'échappent complétement.)

Le samedi, on danse

Fred et ses dames.

Ginger Rogers :


vendredi 29 janvier 2021

L'enfant puni

Jeanne était au pain sec dans le cabinet noir,
Pour un crime quelconque, et, manquant au devoir,
J'allai voir la proscrite en pleine forfaiture,
Et lui glissai dans l'ombre un pot de confiture
Contraire aux lois. Tous ceux sur qui, dans ma cité,
Repose le salut de la société,
S'indignèrent, et Jeanne a dit d'une voix douce :
- Je ne toucherai plus mon nez avec mon pouce ;
Je ne me ferai plus griffer par le minet.
Mais on s'est récrié : - Cette enfant vous connaît ;
Elle sait à quel point vous êtes faible et lâche.
Elle vous voit toujours rire quand on se fâche.
Pas de gouvernement possible. À chaque instant
L'ordre est troublé par vous ; le pouvoir se détend ;
Plus de règle. L'enfant n'a plus rien qui l'arrête.
Vous démolissez tout. - Et j'ai baissé la tête,
Et j'ai dit : - Je n'ai rien à répondre à cela,
J'ai tort. Oui, c'est avec ces indulgences-là
Qu'on a toujours conduit les peuples à leur perte.
Qu'on me mette au pain sec. - Vous le méritez, certe,
On vous y mettra. - Jeanne alors, dans son coin noir,
M'a dit tout bas, levant ses yeux si beaux à voir,
Pleins de l'autorité des douces créatures :
- Eh bien, moi, je t'irai porter des confitures.

Victor Hugo

Quelle famille !

Et pourquoi pas la peinture ? (131)

Une idée pour mieux vivre (!) un éventuel long confinement : faîtes des portraits de famille ! 

la sainte famille avec anges , st petersbourg, 1645 de Rembrandt Van Rijn (1606-1669, Netherlands) | Reproductions D'œuvres D'art Rembrandt Van Rijn | WahooArt.com
La Sainte Famille avec anges (1645), Rembrandt (Musée de l'Ermitage, St-Pétersbourg)
famille portrait de Otto Dix (1891-1969, Germany) |  | WahooArt.com
Portrait de famille (1925), Otto Dix (Galerie Neue Meister, Dresde).

File:Pablo Picasso, 1903, La Famille Soler, oil on canvas, 150 x 200 cm, Musée des Beaux-Arts de Liège.jpg
Le déjeuner sur l'herbe de la famille Soler (1903), Pablo Picasso (Musée des B-A, Liège)
Fichier:Desmoulins.jpg
)Portrait de Camille Desmoulins en famille (v.1792), Atelier de David (Musée du château de Versailles)
Edgar Degas - La famille Bellelli.JPG
La famille Bellelli (1858-67), Edgar Degas (Musée d'Orsay, Paris)
Portrait de famille (1923), Paul-Albert Laurens (Musée d'Orsay, Paris)
Famille de paysans dans un interieur.jpg
Faille de paysans dans un intérieur (v.1642), Louis Le Nain (Musée du Louvre, Paris)
Fichier:Adriaen Van Ostade - Portrait de famille.jpg
La Famille du peintre (1654), Adriaen van Ostade (Musée du Louvre, Paris)

Fichier:Portrait de famille, 1912 - Suzanne Valadon.jpg
Portrait de famille (1912), Suzanne Valadon (Musée de Montmartre, Paris)
Portrait de la famille Briggs | Fundació Gala - Salvador Dalí
Portrait de la famille Briggs (1954), Salvador Dali (Coll. privée)

jeudi 28 janvier 2021

Et puis Devos, bien sûr

Pendant qu'on y est, quelques pensées de Desproges.

- Les aveugles lisent en braillant au risque de réveiller les sourds.

- Vous vénérez Napoléon parce que vous êtes corse, ce qui constitue, à mon sens, la raison la plus incongrue d'aimer Napoléon ! C'est pas parce qu'elle est née à Boston que ma sœur vénère l’Étrangleur. 

- L'expression "bonne année" vient en réalité du latin "bonanus" couramment utilisée dans la Rome antique pur saluer les éphèbes.

- Bien plus que le costume trois-pièces ou la pince à vélo, c'est la pratique de la torture qui permet de distinguer à coup sûr l'homme de la bête. 

- Quand je dis rédhibitoire, je baise mes mots.

Je n'ai pas encore tout jeté

Dans mon bazar en cours de rangement (mais j'ai parfois l'impression que plus je range, plus je dérange), j'ai retrouvé quelques traces de mon ancien métier de prof. En particulier, des polycops  d'un atelier d'écriture que j'ai tenu plusieurs années, qui rebutait les élèves aux premières séances et les passionnait ensuite. 

Le but était, en fin d'année, d'avoir pondu une nouvelle aventure de Sherlock Holmes. Mais je commençais tout doucettement, pour ne pas effrayer mon public. Les premières heures étaient consacrées à jouer avec les mots, à créer des mots valises (juste pour dédramatiser la pratique de l'écriture). Ensuite quelques "souvenirs" (réels ou fictifs, mais, le plus souvent, ils sentaient le vécu) sur un thème imposé, par exemple "j'ai dormi" ou "une nuit". L'écriture de la nouvelle, à deux, ne venait que quelques mois plus tard, avec interdiction de se lancer sur le stylo avant d'avoir exposé oralement toute l'intrigue aux autres et d'en avoir été approuvé (et ils n'étaient pas tendres entre eux, question logique !). J'ai gardé précieusement deux de ces nouvelles que je vous proposerai peut-être un jour.

En attendant, voici quelques trouvailles de mes charmantes têtes blondes pendant les séances de mots-valises :

-éléphantôme : pachyderme qui passe inaperçu

- ailéfaon : petit du cerf-volant

- chathon  : poisson-chat

- quarthon : portion de thon

- ratôt : petit rongeur qui se lève à l'aube

- milichien : chien policier de la seconde guerre mondiale

- baslong : l'ennemi du pantacourt

- roment : des pages de mensonges

- muséhomme : vieillard très très âgé

Ils avaient de l'imagination , ces petits, non ? Et, ô bonheur, en retrouvant chaque jour des traces du passé, je n'éprouve plus ni nostalgie ni mal-être !

mercredi 27 janvier 2021

Que j'aimais cette actrice !

Emmanuelle Riva

Pour une fois, la danse

Mikhail Baryshnikov

Ca va, ça vient

Ils sont nés un 27 janvier :

- Mickyael Barychnikov, chorégraphe (1927)

- Fulgence Bienvenüe , ingénieur (1852)

- Lewis Carrol, écrivain (1832)

- Dominique Davray, actrice (1919)

- Nicolas Fouquet, homme politique (1615)

- Edouard Lalo, compositeur (1823)

- Wolfgang Amadeus Mozart, compositeur (1756)

- Ingrid Thulin, actrice (1926)

- Eugène Viollet-le-Duc, architecte (1814)

Ils sont morts un 27 janvier :

- Henry Chapier, journaliste (2019)

- Louis de Funès, acteur (1983)

- Henri VIII d'Angleterre (1547)

- Eleonore Hirt, actrice (2017)

- Mahalia Jackson, chanteuse (1972)

- Alphonse Juin, militaire (1967)

- Jean-Claude Lattès, éditeur (2018)

- Charles Nodier, écrivain (1844)

- Lilli Palmer, actrice (1986)

- Emmanuelle Riva, actrice 2017)

- Luigi Tenco, chanteur (1967)

- John Updike, écrivain (2009)

- Alain Vanzo, ténor (2002)

- Giuseppe Verdi, compositeur ( 1901)

mardi 26 janvier 2021

Plus niais tu meurs !

De Loyasse à Fourvière, avec vue sur la Saône et la Croix-Rousse, entre autres ...


















Bonne fête

  Bouquet de pivoines

Le 26 janvier, c'est la saint Timothée et la saint Tite, tout le monde le sait. Mais quelle honte d'oublier tous les autres, qui n'apparaissent plus sur les calendriers. Pour réparer cette injustice, pensons tous à souhaiter une bonne fête aux Albéric, Ausile (ou Auxile), Conan, David (le Bâtisseur), Domèce, Gabriel, Mélanie, Paule, Polycarpe, Robert (de Molesme), Séverien, Syméon, Théogène, Thordgith, Tugen (ou Tujan), Xénophon, . Je compte sur vous ! Enfin, si vous en connaissez !

Paule, fille d’un couple de la haute noblesse romaine, est mariée à un sénateur : Taxotius. Elle donne naissance à cinq enfants (deux de ses filles deviendront des saintes : Eustochium et Blésille). En 379, âgée de 32 ans, elle devient veuve. Douloureusement touchée, elle décide dès lors de consacrer sa fortune et le reste de sa vie au service des pauvres et à son développement spirituel. Sous l’influence de plusieurs chrétiens (Sainte-Marcelle, Saint-Paulin d’Antioche et Saint-Jérôme), elle décide de quitter Rome pour se rendre en Palestine, à Bethléem, accompagnée de sa fille Eustochium. À son arrivée, elle est accueillie par Saint-Jérôme, qui effectue en sa compagnie une visite de toute la Terre sainte. Elle donne à saint Jérôme une grande part de sa fortune pour continuer les travaux du monastère de Bethléem. Et sa grande patience calma souvent les colères de Jérôme.

lundi 25 janvier 2021

Il était une fois

Voilà bien un début de phrase tellement connue qu'on ne le lit même plus au début d'un conte. On est même surpris que, parfois, il soit remplacé par : il y avait une fois. Aujourd'hui, en continuant d'essayer (!!!!) de ranger mes livres, j'ai pensé à cette porte des rêves qu'aiment tant les petits enfants (et les autres). Le sens qui en paraît si simple l'est-il vraiment ?

Avec "il était", on part dans un passé que personne n'a connu vraiment, un passé si ancien que même la grand-mère conteuse ne s'en souvient pas, pas plus que la grand-mère de la grand-mère. C'était à une époque si éloignée qu'elle n'a plus rien à voir avec celle que l'on connaît, une époque incroyable (où les animaux parlaient, où les princes épousaient les bergères, par exemple). Pourtant l'emploi du verbe "être" atteste de la réalité de cette époque, on ne sait pas quand mais on sait que c'est vrai !

"Une fois" pose aussi question : à chacun de s'imaginer où et quand se passent les événements puisque jamais on ne le précise. Et puis, attention, "une fois"cela s'est produit, pas deux ni trois ni davantage (le conte n'est pas compte) et, sans doute, cela ne se reproduira plus. 

Pour prolonger mes délires, j'ai eu l'idée d'aller voir comment on présentait la chose chez les enfants d'autres pays ou régions. Tout le monde connaît le "Once upon a time" britannique. Mais en voici quelques autres :

- allemand : Es war einmal

- portugais :  Era uma vez

- italien :  C'era una volta

- catalan :  Hi havia una vegada.

- mongol : Erte togä tomsi ügei nögcigsen galab-un urida anu (il était une fois il y a des âges de cela)

- grec : Μια φορά κι έναν καιρό

- japonais :  むかしむかし

- roumain :  A fost odată ca niciodată (il était une fois comme jamais)

- hongrois : Volt egyszer, hol nem volt (il était une fois où ce n'était pas)

- breton : Un dez a-dreist an dezioù arall (un jour par dessus les autres jours) (Que l'on me corrige si je me trompe !)

Lyon fait son cinéma

Le 25 janvier 1896, il y a donc 125 ans, les frères Lumière organisèrent la première projection cinématographique entre Rhône et Saône dans une salle rue de la République proche de l'opéra (une plaque commémorait l'événement sur la façade de l'immeuble il y a peu, et je pense qu'elle s'y trouve encore). Auparavant, deux projections avaient déjà eu lieu à Paris. 

Dix ans plus tard, en 1906 les premières "vraies " salles de cinéma ouvrirent à Lyon : le Cinematophone Modern Theater, rue Président Herriot, le Scala, rue Thomassin, et, en 1907, l'Odéon, rue Grolée. 

Edison avait inventé le kinétoscope mais son invention ne permettait la vision qu'à une personne à la fois. Les Lumière (Antoine, le père, Auguste et Louis, ses fils), eux, perfectionnèrent l'invention en permettant la projection pour un ensemble de spectateurs. Tous ces gens-là ne se doutaient pas qu'un peu plus d'un siècle plus tard, un maudit virus allait interdire l'accès aux salles de projection !

Antoine LUMIÈRE : Family tree by Base collaborative Pierfit (pierfit) -  Geneanet
Antoine Lumière
Auguste Lumière (1862-1954) et Louis Lumière (1864-1948)
Auguste et Louis Lumière
La façade
L'intérieur