Cornus écrivait l'autre jour qu'il y avait peu de femmes photographes. En voici une que je découvre aujourd'hui grâce à France Inter : Sabine Weiss. Son nom, je le retiendrai facilement, puisque ma grand-mère m'a toujours dit qu'une branche de la famille s'appelait ainsi). Je l'ai écouté sagement puis suis allé voir sur Internet.
Et là, coup de foudre (préparé par deux détails : à artiste, elle préfère le mot artisan, et elle se dit photographe humaniste, ce qui ne pouvait que me séduire). La dame est née en 1924 à Saint-Gingolph, un village que je connais bien, au fond du lac Léman, coupé en deux par la frontière entre la Suisse et la Haute-Savoie.
Voici quelques-unes de ses photos qui me plaisent particulièrement :
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L'Homme qui court, Paris, 1953
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Jardin des plantes, Paris, 1952
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En Égypte, en 1983
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Montmartre, Paris, 1952
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Clochard, Place de Breteuil, Paris, 1951
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J'arrête là, sinon je vais y passer la nuit. Heureux de cette découverte qui ensoleille un dimanche bien gris.
5 commentaires:
une histoire mondiale des femmes photographes :
https://www.editionstextuel.com/livre/une-histoire-mondiale-des-femmes-photographes
Câo : que ferais-je sans toi ? Merci !
En évoquant ce faible nombre de femmes photographes (encore actuellement si j'en crois la presse spécialisée), je pensais plus particulièrement à la nordiste flamande Jeanne Devos (Bailleul, 1902 - Wormhout, 1989) dont Fromfrom avait visité avec ses élèves le musée qui lui est consacré. Elle s'était initiée à la photo avec un curé dont elle fut la gouvernante.
Elles sont chouettes ces photos !
Ah le noir et blanc ça rend toujours bien. Pour la couleur, il faut que le sujet s'y prête..
Je ne suis pas photographe professionnelle mais j'ai beaucoup de plaisir à capturer l'instant, la lumière. Je photographie peu les gens par discrétion ou alors il faudrait qu'ils ne soient pas reconnaissables (il y a aussi une histoire de droit à l'image...) Mais il y a déjà assez à faire avec les paysages (y compris urbains), les jeux de lumière et les poissons quand je vais plonger. Ce qui n'a bien sûr pas été le cas cette année...
Cornus : je vais aller voir ça !
Isabelle Z : mon rêve à moi : des portraits en noir et blanc.
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