Encore un excellent Mankell qui, comme le dit le cliché, tient en haleine jusqu'à la dernière page. Plaisir de l'intrigue bien ficelée donc mais pas seulement. Son personnage principal, l'inspecteur Wallender, est un personnage particulièrement fouillé. Au delà du policier, c'est surtout l'homme qui est intéressant, avec ses qualités et ses nombreux défauts (on retrouve cela chez Bosch, le policier de Connelly). Le polar a fait de grands progrès depuis Agatha Christie où, la plupart du temps, les personnages ne sont que des prototypes sociaux ! Ici, Wallender a une petite tendance à abuser de la boisson, se découvre diabétique et va uriner plus souvent que de coutume. Un quinquagénaire ordinaire, quoi !
( La première chaîne propose en ce moment, en replay, une excellente adaptation en trois épisodes des Dix petits Nègres, d'Agatha Christie. Plaisir de retrouver ces confinés que je connais depuis mon enfance, au point d'en avoir retenu la plupart des noms.)
mardi 21 avril 2020
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2 commentaires:
Tut tut tut my dear. Bien traduite, Agatha va plus profond que de simples clichés ou archétypes. Le dernier (je crois) Ms Maple "Nemesis" est pas mal de ce côté là. Après, oui, elle décrit la société et le temps qu'elle connaissait. Les polars sont un miroir, non? ;-)
Jérôme : celui-ci, je ne le connais pas. J'avoue qu'en écrivant cela sur elle, je me sentais un peu injuste.
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