Je l'ai terminé. C'est avec regret que je dis ça. L'univers de Wiechert va maintenant me manquer, chaque après-midi et chaque soir. Je crois que jamais un roman ne m'aura autant marqué, jamais auteur autant ému. Par la beauté de ses descriptions de la nature, touchant parfois aux mythes, par son amour des humbles, par son horreur de la guerre, par ses personnages que je ne suis pas prêt d'oublier. Allez donc lire sa biographie : elle imprègne cette œuvre au souffle si particulier. Je m'y suis parfois retrouvé, enfant, particulièrement à la tombée du soir, devant les champs assombris, j'y ai retrouvé mon père que j'ai mis si longtemps à comprendre.
Et puis cet objet-livre est beau, comme un vieillard que ses rides embellissent.
Ce que je vais lire maintenant risque de me paraître bien fade ....
( Ernest Wiecher, Les Enfants Jéromine. Ed. Calmann-Lévy. Trad. de Félix Bertaux et E. Lepointe.)
samedi 11 avril 2020
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2 commentaires:
Ce sera donc effectivement à voir...
Cornus : attention, le lire n'est pas de tout repos. Long et parfois ardu. Mais ça peut te plaire.
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