Ma bouteille de gaz choisit toujours le bon moment pour me lâcher. En même temps (il faudra que je me surveille si je commence à employer cette expression !), y a-t-il un bon moment pour ce genre de choses ?
Bref : carte d'identité, carte bleue, autorisation de sortie, caddie désossé pour pouvoir y caler le cube et en route pour la station-service où je me fournis. L'employé est visiblement en pleine fin de sieste si j'en juge par son allant.
Je le préviens que cette bouteille-là m'en a plusieurs fois fait baver : pour la raccorder au tuyau d'abord, pour tourner la mollette ensuite. Quand je l'utilisais, il fallait chaque fois la secouer pour que le gaz en sorte et ça sentait un peu. Enfin, à cuisine égale, elle m'a duré trois fois moins de temps que les autres. Ne devrait-il pas signaler qu'elle peut être défectueuse, ce qui peut s'avérer dangereux ?
- Moi, je ne suis que l'employé !
J'ai eu l'intention de lui demander s'il savait tout de même écrire et puis ça aurait fait trop peut-être ... Il finit par me dire que oui, il le signalerait.
- Vous devriez y faire une marque pour la reconnaître (il était en train de la remiser avec les autres).
- Mais ce n'est pas à nous, on nous les livre.
J'ai eu l'intention de lui dire que raison de plus mais visiblement je lui perturbais son retour à la réalité après la sieste il avait encore moins de gaz que la bouteille vide.
Mais positivons : ça m'a fait une sortie ! Et je suis revenu avec plein d'intentions dans les poches.
lundi 13 avril 2020
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2 commentaires:
Réaction hélas trop typique de l'(ir)responsabilité collective. A sa décharge, en dehors du fait que tu l'aies tiré de son sommeil, il arrive souvent que les personnes qui essayent de faire le boulot de manière intelligente se fassent rembarrer par leurs chefs.
Cornus : quand je dis qu'il sortait de la sieste, c'est une image. En fait, je pense qu'il s'agit de ce que l'on appelle un indolent.
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