Hier soir, c'était opéra, avec une œuvre de Leos Janacek, De la Maison des morts, son dixième et dernier opéra puisque composé entre 1927 et 1928 (créé en 1930) et que le compositeur est mort en 1928. L'histoire (si l'on peut parler d'histoire) est inspirée du livre de Dostoïevski, Souvenirs de la maison des morts. On peut essayer de la résumer ainsi : un noble russe, condamné politique, se retrouve pour quelques mois au bagne, en Sibérie. Il découvre cet univers carcéral, fait à la fois de violence, de folie, d'injustice mais aussi d'histoires personnelles, de querelles, de spectacles et d'entraide (Goryantchikov, le noble, apprend à lire à un jeune détenu qu'il prend sous son aile avant d'être libéré).
Chantées en tchèque, les paroles étaient sous-titrées (heureusement !) mais être obligé de lire empêchait souvent de voir tout ce qui passait en arrière-plan sur scène. Car c'est bien la mise en scène qui a le plus attiré mon attention hier soir. A part son nom, je ne connaissais rien de Janacek, en particulier pas sa musique.et, franchement, je ne suis pas fan, en tout cas pas au point d'en entendre pendant 1h40. Les chanteurs étaient parfaits, mais ça ne fait pas tout.
La consolation fut d'aller, après, manger un bon kébab dans une officine proche de la place des Terreaux.
Pour vous donner une petite idée de la musique, en voici un extrait tiré du spectacle de 2017 à l'péra Bastille
dimanche 20 janvier 2019
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3 commentaires:
Je ne déteste pas le musique. Mais si c'est ça 1 h 40, je comprends et je te rejoins...
Cornus : tu viens au kébab avec moi ?
Calyste, je n'ai jamais mangé de kébab.
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