Mercredi 22 août (1)
Ce jour-là sera en grande partie consacré à Auxerre, que je n'avais pas prévu de mettre au programme cette année mais que je ne regrette vraiment pas d'avoir visité. De cette ville, je ne connaissais que deux noms : Guy Roux, entraîneur de l'équipe de football et Jean-Pierre Soisson, maire de la ville de 71 à 98. Mais il y a aussi Cadet Roussel, autrement dit Guillaume Roussel (1743-1807), huissier à Auxerre, jacobin pendant la Révolution, raillé par ses détracteurs dans une chanson adoptée comme chanson de marche par les soldats de la Révolution en 1792.
Belle vue sur la colline depuis les quais de l'Yonne. Puis, nous entamons la montée vers l'abbaye Saint-Germain. Cette abbaye bénédictine fut fondée au VI° siècle par l'épouse de Clovis, la reine Clotilde. Son clocher, appelé tour Saint-Jean, date du XII° et l'on peut encore voir, dans la crypte archéologique, les fondations des avant-nefs carolingiennes et romanes et des vestiges (sarcophages, éléments sculptés).
L'église supérieure, gothique, a été construite du XIII° au XV° pour remplacer l'église romane.
En attendant l'heure de la visite guidée obligatoire) de la crypte, nous jetons un œil sur les autres bâtiments conventuels.
La crypte, une merveille, est une véritable église souterraine aux trois nefs voûtées. Endroit impressionnant avec ses voûtes carolingiennes et gothiques, ses chapiteaux d'inspiration ionique et ses fresques du IX°, parmi les plus anciennes de France. On y voit aussi le caveau où le corps de saint Germain fut déposé et la chapelle Sainte-Maxime reconstruite au XIII°. Les photos étaient interdites et la jeune guide y veillait particulièrement, mais, avec la complicité d'un anglais qui essayait d'en prendre aussi, j'ai pu tricher (un peu).
lundi 10 septembre 2018
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5 commentaires:
Dommage que tu n'ais pas pu prendre en photo la clé de voûte aux dix arcs dans la crypte ... !
Chroum : là, impossible ! La jeunette, s'étant douté de quelque chose, ne nous quittait plus. Dommage, en effet, car c'est de toute beauté !
Nous avions visité en 2012. Je comprends l'interdiction des photos (même si ça m'énerve et que c'est limite pas légal), parce que trop nombreux sont les affreux qui usent du flash de manière incontrôlée. Les photographes respectueux paient donc pour les affreux qui ne maîtrisent pas leur engin. Car oui, il y a des choses sensibles dans la crypte (mais pas partout non plus).
Et je n'ai pas souvenir d'avoir vu des peintures (pas de trace dans mes photos).
Cornus : l'anglais comme moi n'utilisions évidemment pas le flash. Les pentures étaient dans une salle proche de la salle capitulaire. Rien n'était indiqué, j'ai poussé la porte par hasard (et par curiosité).
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