Hier, c'était concert, avec Jean-Claude, le marquis, Frédéric et "belle-maman". L'Auditorium étant en travaux, c'est à la Bourse du travail, dont je ne dirai jamais assez la qualité de l'acoustique, que le spectacle fut donné. Au programme, Pelléas et Mélisande de Fauré, Symphonie concertante pour hautbois et cordes de Jacques Ibert, variations pour hautbois et orchestre de Hummel et Symphonie n°4 (La Tragique) de Schubert. Tout ça interprété par l'Orchestre national de Lyon. Solistes hautbois: Jérôme Guichard et François Leleux. Direction: Fr. Leleux.
Excellent concert. Le Fauré ressemblait à du Fauré. Je ne connaissais pas la symphonie de Ibert et la virtuosité du hautboïste m'a estomaqué, tout comme celle de son collègue dans les Variations de Hummel (que, là, je connais par cœur.) Quant à Schubert, je l'ai écouté avec une autre oreille, surpris d'y découvrir tant de passages modernistes, bien loin de la Truite ressassée.
A côté de moi, l'ancien directeur du regroupement d'établissements où je travaille. Heureux de le voir, lui qui, alors que j'étais au Conseil d'Administration, avait d'abord été refusé par la tutelle dans cette fonction parce que divorcé et surtout, péché irréparable, remarié. Ce qui m'avait donné l'occasion de passer du stade d'auditeur sage et attentif de mes débuts dans ce Conseil à grande gueule ignorant volontairement la langue de bois.
Et puis, en pénétrant dans cette salle, j'ai repensé à la dernière fois où j'y étais allé, avec Kicou, dont ç'avait été le dernier spectacle avant qu'elle n'entre aux urgences puis en soins palliatifs, quelques jours avant sa mort.
Ensuite petit repas tranquille chez Chacha, tout proche, dans la douceur d'une nuit de juin comme on les imagine.
vendredi 7 juin 2013
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3 commentaires:
Ces histoires de divorce et de remariage par rapport à des postes de direction dans des établissements scolaires privés catholiques, ce n'est pas la première fois que j'en entends parler. Et cela me scandalise. Je pense d'ailleurs qu'une discrimination aussi ostentatoire est strictement illégale dans le cadre du droit du travail (que je sache, ce n'est pas le droit canon qui s'applique).
Sinon, content pour toi(vous) pour la qualité du concert.
Lorsque je fus légèrement enceinte je constatai que curieusement les enseignants du privé d'Ille-et-Vilaine cessèrent brusquement et d'un commun accord d'être malade ou de faire eux-mêmes des enfants. Plus un remplacement, un vrai miracle ! Il est vrai que j'étais maitre-aux', c'était facile, même pas besoin d'expliquer...
Cornus: et ils ont l'hypocrisie d'appeler ça: le caractère "propre"! Heureusement, une enseignante divorcée a gagné contre ce caractère propre lors d'un procès et a dû être réintégrée.
La Plume: que dire de ce proviseur du public qui m'appela un soir et m'ordonna (il n'y a pas d'autre mot) d'être le lendemain à Bourg-en-Bresse pour un remplacement de trois jours avec des premières. Suffoqué par mon refus, il me menaça de me faire rayer des listes de M-A. Faire des kilomètres, pour trois jours, avec des classes que je n'avais jamais eues et pour être payé des mois plus tard, je considérais, moi, mon refus comme largement motivé.
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