Il m'arrive un truc bizarre, et depuis longtemps en plus. Chaque matin, je me retrouve au fond de mon lit. J'ai beau me coucher normalement, je veux dire la tête sur l'oreiller, bien à plat, dans une position tout ce qu'il y a de plus traditionnelle, je me réveille souvent au milieu de la nuit, parce que mes pieds ne peuvent pas aller plus loin vers le bas et que la couverture et les draps engagés bloquent ma reptation descendante. Le plus étonnant, c'est que, la plupart du temps, je ne dois pas beaucoup m'agiter puisque ces mêmes draps sont à peine froissés au réveil. Alors?
Cela m'a valu, quand j'étais enfant une peur dont je me souviens encore. Je dormais avec ma grand-mère et, une nuit, je me suis réveillé, étouffant de chaleur et totalement immergé sous les couvertures et l'édredon (son appartement n'était pas chauffé la nuit). Dans le noir, je n'arrivais plus à trouver la sortie et ai été pris d'une panique de petit garçon. Mes gesticulations ont réveillé l'aïeule qui m'a sorti de là alors que je croyais ma dernière heure venue.
Aujourd'hui, je ne panique plus mais je ne m'explique pas ce phénomène.
dimanche 5 février 2012
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5 commentaires:
Tiens, j'ai connu cette panique de me retrouver coincé sous les draps et couvertures sans parvenir à en trouver la sortie. Sensation plus que désagréable. Et quand j'y repense, que c'est bête... :)
Olivier: c'est bête, oui, comme toutes les paniques. Et puis, quand on est enfant... Il m'est arrivé la même chose, adulte, avec une moustiquaire qui m'était tombée dessus en Afrique, le contact désagréable en plus.
Tu as failli me faire peur avec ton titre.
Les angoisses nocturnes, j'ai connu, je connais encore ça. C'est souvent lié à une sensation d'étouffement. Le pire est néanmoins derrière moi.
Moi aussi en ce moment je me retrouve bien à plat sans oreiller sous la tête alors que je m'étais endormie surélevée. Cela me fait tout bizarre aussi.
Cornus: cela m'arrive aussi assez rarement depuis quelques années, je parle d'angoisses véritables.
Valérie: encore un coup de Morphée, sans doute...
Plus sérieusement, je voulais te mettre un commentaire au billet sur ton frère. Je n'ai pas pu l'écrire, connaissant actuellement une situation assez proche avec le mien. Excuse-moi.
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