Qu'y a-t-il de plus fatigant qu'un dîner des cons ? Un dîner de vieux, dont les trois-quarts sont quasiment sourds et le reste parle trop fort ! Et parle de quoi ? Du changement de numéros des bus lyonnais, de l'avantage de vivre dans une maison ou dans un appartement, de la politique vue du Café du Commerce, de quelques souvenirs grivois déjà cent fois entendus et aujourd'hui éventés, de la chasse aux phacochères en Afrique que l'on ne peut même plus envisager tant les temps sont incertains, de ses opérations de la cataracte chez un ophtalmo tellement bon (!).... Et en plus, les tagliatelle étaient trop cuites! Heureusement, cette fois-ci, nous avons échappé au Boulaouane, ce vin rosé marocain que j'ai du mal à avaler! Je me suis enfui quand ils ont sorti les cartes à jouer.
Il n'est pas très charitable d'écrire comme je le fais après avoir été invité, mais ça défoule. C'était ma bonne action du dimanche...
dimanche 26 février 2012
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3 commentaires:
Ah le gris de Boulaouane, effectivement c'est un sacré détergent !
Des vieux qui parlent comme ça, je n'en connais pas dans mon entourage direct. Est-ce que mes parents sont trop "jeunes" pour ça (77 et 76 ans cette année) ou pas assez "citadins" pour ça ?
Le Boulaouane, je ne connais pas du tout, mais assurément, ce n'est pas une perte. C'est peut-être quelque chose de vaguement avalable quand il n'y a rien d'autre, servi glacé en été et quand on a très soif, un peu comme nombre de rosés de Provence ou de rosés de Loire (vais-je me faire des amis en disant ça ?)
La Plume: deux d'entre eux ne jurent que par cette piquette.
Cornus: trop jeunes! Ceux dont je parle ont quelques années de plus. Mais est-ce vraiment une question d'âge ?
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