Je savais qu'elle avait eu une existence difficile mais je ne croyais pas à ce point : une mère abusive qui n'aura de cesse de la faire tourner, une addiction à diverses drogues, des maris plus ou moins à la hauteur. Finalement, la partie la plus heureuse de cette vie fut celle qu'elle consacra au music-hall, après le déclin de sa popularité à Hollywood.
Ce que j'ai apprécié dans cette biographie, c'est la façon de raconter de Tessier : pas d'enjolivements, pas de grandes envolées lyriques, simplement des faits (ce qui, peut-être parfois, la rend un peu sèche).
Et j'ai appris, entre autres choses que je ne savais pas, que le Rainbow flag, le drapeau arc-en-ciel devenu depuis l'emblème de la communauté LGBT, a été créé en 1978 par le graphiste américain Gilbert Baker (à l'occasion de la Gay Freedom Day Parade de San Francisco) en hommage à la chanson fétiche de Garland (et du film Le Magicien d'Oz) : Over the Rainbow. Chanson que, régulièrement, je me chantais en voiture pour me donner de l'allant en partant au travail et qu'il m'arrive souvent de fredonner encore.
Somewhere over the rainbow
Bluebirds fly
And the dreams that you dream of
Dreams really do come true
Bluebirds fly
And the dreams that you dream of
Dreams really do come true
(Bertrand Tessier, Judy Garland, Splendeurs et chute d'une légende. Ed. de l'Archipel.)
4 commentaires:
Ah oui ? Très bien !
Cornus : je serai moins bête à la fin du confinement ....
Mais chantes-tu la juste ? Oh why can't I ?!
Jérôme : tu en doutes ? Je t'en ferai profiter quand nous nous rencontrerons !
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