J'avais très peur d'être déçu hier soir, en revoyant sur Arte le film de Rohmer, Pauline à la plage (1983). Lors de sa sortie, j'avais trente et un ans : il s'en est écrasé, des vagues sur cette plage, depuis ! A l'époque, j'étais un inconditionnel de Rohmer, ce qui faisait hurler une de mes amies qui, elle, ne jurait que par les films d'aventures.
Allais-je être séduit à nouveau ? Tous ces dialogues ne m'assommeraient-ils pas aujourd'hui ? Et puis, surtout, un des rôles principaux est joué par quelqu'un que je ne supporte plus aujourd'hui : Arielle Dombasle !
Eh bien, le charme a encore opéré. Pas tout au début où quelques réparties m'ont paru un peu mièvres, mais très vite la petite musique de Rohmer a repris le dessus, tantôt intellectuelle, tantôt sensuelle, voire dérangeante et perverse.
Quant à Madame B-H-L, sa superficialité, son manque de naturel, correspondent parfaitement au personnage qu'elle incarne comme pour Dominique Sanda et le sien dans Novecento. Et puis revoir Pascal Gréggory et Féodor Atkine plus jeunes, ça n'est pas déplaisant ...
mardi 22 janvier 2019
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5 commentaires:
Je ne connais pas. Un point commun pour ce qu'on pense de Madame BHV (et Fromfrom l'a encore plus en horreur).
Eh bien Rohmer et moi ça n'a pas marché ce coup-ci. Je me faisais un plaisir de les revoir pourtant et de réentendre ses dialogues ciselés, mais là j'ai trouvé bavard. Bon, c'est peut-être les amours adolescentes qui ne m'inspirent plus ? !
Cornus : plus que moi ? C'est difficile. Tu mes amis rigolent en votant ma tête quand elle apparaît à la télévision.
Plume : dommage ! Bon, pour moi, c'est une tendresse souriante.
Calyste> Je pense qu'il y a photo !
Cornus : en tout cas, bravo à toi d'avoir pu lire mon commentaire plein de fautes de frappe.
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