En cette période de Festival de la Bande Dessinée d’Angoulême, voici une belle occasion d'évoquer (même si ce n'est pas à proprement parler de la peinture) celle de Maurice Cuvillier (jusqu'en 1956, reprise ensuite par Jean-Lois Pesch et Claude Dubois) : Sylvain et Sylvette.
Mon père nous a toujours interdit de lire des BD. Je ne sais pas comment j'ai connu celle-là, probablement chez le coiffeur, en même temps que Pim Pam Poum Pipo. Sylvain et Sylvette vivent en bordure de forêt avec des animaux amis comme Cui-Cui, l'oiseau, Panpan, le lapin, ou Raton, le rat blanc mais sans cesse menacés par d'autres : les Compères (le renard, l'ours, le loup et le sanglier), tous quatre aussi bêtes que méchants. Une sorte de Roman de Renart contemporain.
Je ne m'en lassais pas. J'aimais les histoires, qui finissaient toujours bien, les dessins, les couleurs, tout. Je me souviens particulièrement des grandes chaussettes rayées rouge et blanc de Sylvette. J'ai même failli en acheter (des albums, pas des chaussettes rayées) dans leur réédition un jour à Bourganeuf, dans la Creuse. Et puis cela me rappelle toujours la maison de Pierre, à Bons-en-Chablais, devant laquelle, la première fois que je l'ai vue, je me suis écrié : "Mais c'est la maison de Sylvain et Sylvette !"
3 commentaires:
J'ai connu "Sylvain et Sylvette" que l'on trouvait dans la revue "Fripounet" à laquelle mes parents m'avaient un temps abonné. J'aimais bien, c'est même ce que je préférais.
Ah oui, Fripounet ! j'adorais ! et on avait aussi des Gédéon à la maison ( dessinés par Benjamin Rabier ) J'aimais bien ses aventures .
Cornus : pas de revue pour enfants non plus chez nous. Sauf une fois, pour Noël. Mais la même que mon frère....
Vaileka : Gédéon ? Ça ne me dit rien.
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