Samedi 25 août (1)
Avant de reprendre le chemin du retour, nous décidons, ma sœur et moi, de pousser jusqu'à Saint-Sauveur-en-Puisay, patrie de Colette, entraînés par l'écrivain elle-même qui y vécut 18 ans et qui disait :
"Donne ta main, serre bien la mienne : elle te mène, sans bouger, vers les dimanches humbles que j'ai tant aimés. Je t'emmène vers ma maison d'autrefois."
La maison de Colette est un lieu magique pour moi. Reconstitué avec une précision extrême selon les descriptions qu'en a fait minutieusement l'écrivain dans ses œuvres, l'intérieur ne se présente pas comme un musée (il y en a d'ailleurs un dans la même bourgade, que nous ne visiterons pas, voulant rester dans l'atmosphère de la maison) mais réellement comme un lieu de vie. J'ai ressenti ici la même impression d'humanité, d'intimité, qu'autrefois à Nohant, chez George Sand. A chaque pas, j'avais l'impression que Colette allait arriver, une plume ou un sécateur à la main.
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Le jardin "d'en face" |
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Le chapeau de Sido |
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La chambre de Colette |
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Sido |
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Colette |
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Colette et Willy |
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Le jardin "d'en bas" |
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La vieille glycine, la seule à être classée "monument historique" |
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Le jardin "d'en haut" |
2 commentaires:
Je ne sais pas pourquoi, mais bien avant que tu ne partes, je me disais que tu irais sûrement à la rencontre de Colette (si je puis dire) et tu l'as fait. Bien ! Personnellement, je ne suis jamais allé visiter des maisons liées à des personnes célèbres ou d'écrivains (ou alors je n'y suis pas allé pour ça), mais cela pourrait changer ?
Cornus : c'est souvent très intéressant.
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