Il y a des périodes où, allez savoir pourquoi, on enchaîne les lectures de romans mauvais, au mieux insipides. Et puis d'autres où l'on passe de plaisir en plaisir. En ce moment, je suis plutôt dans le deuxième cas de figure. Pietra viva, de Léonor de Récondo, est un beau livre, à la fois simple et profond.
Michelangelo quitte Rome pour Carrare où il doit sélectionner les blocs de marbre destinés au futur monument funéraire du pape. Il fuit aussi la capitale à la suite de la mort d'un jeune moine auquel il s'est attaché. Alors qu'il cherche à s'étourdir par le travail, il ne peut échapper aux fantômes de ce jeune moine et de sa mère, à peine connue, et dont il recréera la figure peu à peu.
Interrogation sur l'art et la mémoire en même temps qu'ode à la vie et à la rusticité de ses compagnons carriers, ce court roman, écrit au présent, m'a profondément touché.
(Léonor de Récondo, Pietra viva. Ed. Sabine Wespieser.)
mercredi 23 décembre 2015
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