Ma voisine sicilienne m'a dit qu'il était très connu en Italie. Moi, je ne le connaissais pas. Massimo Carlotto est un auteur padouan qui vit en Sardaigne, à Cagliari. Dans ses romans policiers, il a créé un héros atypique, Marco l'Alligator, amateur de blues et de calva, qui va ici, avec ses amis Rossini, vieux truand à l'ancienne et Max, dit la Mémoire, pour qui la politique joue un rôle important, venir à bout d'une histoire sordide de sadomasochisme.
Le propre des bons polars, c'est que l'on croit à leurs personnages, qu'il font tout de suite partie de notre imaginaire, comme l'inspecteur Beck de Sjöwall et Wahlöö, Carella et Meyer Meyer de Ed Mac Ben, Montalbano de Camilleri ou Carvalho de Montalban, qu'ils ne nous quittent plus. Si vous ne connaissez pas, allez-y : ce sont des grands ! Et maintenant, pour moi, Marco l'Alligator en fait partie.
( Massimo Carlotto, Le Maître des noeuds. Ed. Métailié. Trad. de Laurent Lombard.)
lundi 21 décembre 2015
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