Peter Handke a, entre autres, été rendu célèbre par une de ses pièces de théâtre : La Chevauchée sur le lac de Constance, et par un film : Les Ailes du désir (scénario et coauteur). Il a également mis en images son roman : La Femme gauchère, que je connaissais pas.
Livre très court et particulier, autant par son sujet que par son écriture : une femme décide un jour, sans raison apparente, de demander à son mari de s'en aller et de vivre seul avec son fils. Que se passe-t-il alors ? Rien ou plutôt des riens, racontés volontairement dans un style sec et plat, sans "littérature".
J'ai eu sans cesse en tête, en lisant, les images de ces téléfilms allemands qu'Arte programme parfois, sans acteurs connus, avec des dialogues rares, tournés dans des villes tristes ou des campagnes dégarnies où les bouleaux l'emportent sur les chênes ou les conifères. Images sinistres de banlieues quasi désertes que le personnage regarde longuement par sa fenêtre fermée.
(Peter Handke, La Femme gauchère. Ed. Gallimard. Trad. de Georges-Arthur Goldschmidt.)
mardi 8 décembre 2015
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4 commentaires:
Mais avec tout ça tu ne dis pas si tu as aimé ou pas. L'histoire me tente.
Ah, ces films allemands, n'en parle pas à Fromfrom, elle déteste. Et puis ces couleurs sautées où tout est finalement terne, marron...
Allez, je vais faire mon dupont-dupond :je croyais que La Femme gauchère était un western...
Plume : j'ai aimé comme j'aime ces téléfilms allemands. Un moment, ça va mais je n'aurais pas lu cent pages de plus.
Cornus : pas faux (j'ai oublié d'en parler.).
Chroum : non, pas toi !
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