Si l'écriture du livre mûrit sans doute dans mon petit crâne, comme le disait Karagar, en revanche l'autre projet est au point mort ! Aucune idée ne me vient. Il s'agit d'animer une soirée "littéraire" dans une boutique tenue par une ancienne parent d'élève.
Pas de lecture en continu, ça risquerait d'être vite lassant pour l'auditoire. Il s'agirait, si j'ai bien compris, de mixer ça avec une dégustation (vins, fromages, etc.). Et là, je coince un peu : j'ai l'impression de devenir Danielle Gilbert en fin de carrière. D'autant que je ne connais pas l'auditoire potentiel : auront-ils quelques notions de littérature ou bien viendront-ils uniquement pour la bouffe ?
Cela se passera dans la banlieue ouest de Lyon, c'est-à-dire la plus chic, mais je me méfie tout de même. J'ai longtemps fréquenté ce petit monde et ils sont loin d'être tous cultivés. Mais ma principale difficulté, c'est de trouver une IDÉE qui me convienne à moi et qui ait des chances de leur convenir aussi. Alors, amis lecteurs, je fais appel à vous. Soufflez-moi...
vendredi 7 février 2014
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8 commentaires:
Littérature et bonne bouffe ? Lis-leur des extraits de Manuel Vasquez Montalban ! Il y a des recettes extraordinaires dans ses polars.
Et si je ne me mets pas le doigt dans l'oeil i l y en a aussi dans Camileri, non ?
Et aussi de fameuses recettes anciennes dans les Nicolas Le Floch de JF Parot.
Ah moi je ne viendrais pas uniquement pour la bouffe, mais aussi pour la vinasse :-)
Epicurisme !
Fait leur un truc sur l'égalité homme-femme (style ABCD) ça les remuera un peu dans leur putain-puceau de far-west lyonnais...
Lyon a été la ville-honte, la ville où les cons ont été le + présent à la manif facho...
Plume : oui, j'y ai pensé (Montalban et Camilleri). En revanche, je n'ai jamais lu un Le Floch. Mais comment rendre ça intéressant ?
Cornus : ça ne m'étonne pas de toi !
Christophe : A qui le dis-tu ? A Cornus ou à moi ?
Chroum : en 33 ans de boulot dans le coin, je n'ai jamais réussi à les remuer .
Peut-être mettre les textes à disposition avant la soirée, pour pouvoir en discuter et leur demander s'ils en connaissent d'autres ? Amener le texte "ordinaire" d'une recette lyonnaise et leur proposer de s'amuser à lui donner une forme littéraire un peu classe ?
Mais je dis ça sans connaître ni le public ni les habitudes du lieu...c'est facile :)
Plume : je retiens tes conseils, en particulier celui de l'écriture. Merci.
Je le disais à toi. Les bourgeois coincés ont aussi besoin, de temps en temps, de pousser de petites exclamations gourmandes et retenues.
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