- le carré de chocolat râpé sur la tartine beurrée.
- les reine-claude cueillies sur l'arbre qui dégorgeaient le sucre et que l'on disputait aux abeilles.
- l'odeur des draps propres qui avaient séché au pré.
- le jour de la bibliothèque à l'école primaire. J'aimais la collection Rouge et Or.
- la naissance de l'aube dans le camion de mon père en route pour le marché-gare.
- les histoires que je racontais à mon frère le soir, dans le lit, avant de s'endormir.
- la chasse aux têtards dans la mare de ma grand-mère.
- les petits indiens en plastique que je cachais dans la terre du chemin creux.
- la lecture au milieu des chèvres de mon père.
- l'odeur du museau des moutons que j'embrassais chaque soir.
- les fleurs du jardin et la tonnelle de vieilles roses.
- les éclairs dans le ciel nocturne dont avait tant peur ma mère.
- la pâtisserie après la grand messe parce que l'on était à jeun.
- les dessins du papier peint pendant les maladies d'hiver.
- la peur que nous inspiraient les souterrains de l'ancienne mine.
jeudi 13 février 2014
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8 commentaires:
Oui les mêmes peurs et les mêmes bonheurs, nous sommes furieusement contemporains, Calyste...
Que sont les têtards devenus ,
Que j'avais de ci près tenus
et tant aimés !
PP : indubitablement !
Chroum : autant en emporte le vent....
J'ai aussi fait le même exercice. Il y a des choses en commun.
Et pourtant, je n'ai pas copié (vrai de vrai).
Cornus : tant mieux, j'aime bien comparer plusieurs écrits sur le même thème.
Ah le chocolat râpé sur les tartines beurrées trempées dans la ricorée...
Christophe : tu as connu aussi !
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