Me voilà donc parti ce matin à l'Hôtel des Impôts. juste au moment où la pluie se met à tomber, bien sûr. Peu de monde, donc attente légère. Voyage pour rien puisqu'on me dit ne pas pouvoir me renseigner et que je dois téléphoner à tel numéro.
Ce que je fais en début d'après-midi : " Appuyez sur la touche étoile de votre... Si vous téléphonez pour..., tapez 1, si vous voulez joindre..., tapez 2, etc. Toutes les lignes de votre correspondant sont occupées, veuillez, etc." Au trente-deuxième essai, gagné : on me répond ! J'explique mon problème.
"Mais, Monsieur, il est normal que vous ayez un acompte à verser...". Bien sûr, mais il ne s'agit pas de ça ! Je réexplique mon problème. " Malheureusement, je ne peux pas vous renseigner, il faudrait passer à nos bureaux". J'en viens !
Finalement, après avoir tout repris depuis le début, j'entends : "Je vous passe ma collègue, elle saura PEUT-ÊTRE vous renseigner." Petite musique censée me faire patienter. Il y a longtemps que ma patience a fichu le camp ! Je rerereexplique mon problème. Enfin, une lumière semble s'allumer dans la tête de mon interlocutrice : "C'est parce que vous avez déménager!" Vingt-trois ans que je suis ici !
J'allais commencer à réellement montrer les dents lorsqu'enfin : "Ah, oui, je me souviens ! Votre adresse avait été mal tapée par nos services, nous avions envoyé votre demande d'acompte à quelqu'un d'autre, la poste nous a retourné la lettre et comme ma collègue avait, pour la corriger, raturé l'original, nous vous avons finalement fait parvenir ce formulaire qui, effectivement, ne ressemble pas du tout à celui que vous recevez traditionnellement. " Ça, je m'en étais rendu compte !
J'ai tout de même eu droit à des excuses de l'administration ! Ce ne sont pas les pires, aux impôts !
mercredi 5 février 2014
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4 commentaires:
Incroyable de voir ça. Au fond, tu a su rester très calme en apparence.
Cornus : moins une !
Tu ne t'es pas dit qu'ils t'avaient inventé au dernier moment cette histoire pour se débarrasser de toi et qu'au fond ils n'avaient AUCUNE explication ?
Christophe : non, mais il m'arrive d'être naïf.
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