Visite cet après-midi chez Emmaüs, rayon bouquins. Beaucoup de monde dans la boutique, dont une famille (père, mère et fille) très chabada-prout-prout qui détonait un peu dans l'assistance. Pourtant, ils semblaient très à l'aise et avaient le verbe haut : on n'entendait qu'eux.
Alors que la petite fille se précipitait sur la littérature de jeunesse, le papa lança, d'un ton définitif, ces mots dont tout le monde profita : "Ne touche pas, Marie-Charlotte, ce sont des vieilleries de pauvres : c'est sale !". Je me demande encore ce qu'ils étaient venus faire là !
Moi, j'ai trouvé mon bonheur : cinq livres de poche (2 euros le tout) et une série de six Bob Morane pour 50 centimes ! J'en avais lu un quand j'étais enfant : La Couronne de Golconde, qui m'avait emballé. Je devais à peine avoir dix ans mais je m'en souviens encore ! Alors, une petite madeleine de Proust pour ce prix-là, ce n'est pas cher payer ! Et ils ne sont même pas sales !
samedi 8 février 2014
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7 commentaires:
A peine croyable, ce comportement. Cela me fait penser à "salauds de pauvres" dit par le personnage de Gabin dans la Traversée de Paris.
Je me demande comment tu as fait pour ne rien dire, cela n'aurait pas été mon cas !
Cornus, le sens n'était pas le même, mais cela y ressemble c'est vrai ...
On a du mal à y croire, en effet.... que tu achètes Bob Morane bien sûr ! :)
Cornus : eux n'avaient pas du tout la tête de Gabin !
Petrus : Non, je n'ai rien dit. A quoi bon ? J'ai définitivement perdu l'envie de guérir les cons.
Karagar : et j'ai bien l'intention de les lire (au moins un) !
Bien sûr, Petrus, le sens et le contexte n'étaient pas les mêmes.
Sûrement trop pauvres d'esprit pour avoir la tête de Gabin.
Moi je pense qu'il plaisantait le papa... C'est le genre d'humour détestable dont je suis capable, je sais, j'ai tort...
PP : c'est la première chose à laquelle j'ai pensé moi aussi, mais, à voir sa tête, non.
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