Ce livre de Dominique Fernandez date de 1965. Fernandez fut longtemps un de mes auteurs de prédilection et je me souviens encore du plaisir ressenti à la lecture de Porporino ou les mystères de Naples, son grand roman sur les castrats.
Ici, pas de roman : un voyage dans le sud de l'Italie, loin de Milan, de Turin et même de Rome. Quatre grandes parties : Naples, le Sud, la Sardaigne et la Sicile. Qui ne connaît pas ces régions pourrait être surpris de ce qu'il lira dans ces pages. Parce qu'il aime l'Italie, l'auteur pose sur ces civilisations un regard souvent dur et sans concession, presque même parfois gênant de crudité.
Le lire m'a rappelé des tas de souvenirs de mes propres voyages dans ces contrées, même si, alors, beaucoup de choses qu'ils exposent m'avaient totalement échappé. Je n'ai finalement retrouvé mes sensations anciennes que dans son chapitre sur la Sardaigne. D'ailleurs, mes séjours là-bas datent d'au moins dix ans après le sien.
Qu'en est-il aujourd'hui de ce qu'il décrivait alors ? J'aimerais retourner là-bas pour me confronter avec la réalité contemporaine. Et ce n'est pas impossible : j'ai depuis deux ans une voisine sicilienne qui m'a invité à loger dans sa famille, au cœur de l'île.
(Dominique Fernandez, Mère Méditerranée. Ed. Grasset.)
vendredi 14 février 2014
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2 commentaires:
Voici donc de quoi voyager encore.
Cornus : je pense que ce genre de livre est beaucoup plus intéressant à lire une fois le voyage accompli.
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