- Un homme qui essaie de redresser l'arrière-train de son vieux chien pour qu'il puisse faire ses besoins contre un arbre.
- Une femme qui essore un grand linge près d'une tente, sous le béton d'un pont.
- Un enfant invisible qui passe l'après-midi à hurler dans la cour comme barrissent les éléphants.
- Un vieillard qui n'en finit pas de frapper de sa canne la longue ligne droite de la rue.
- Une mère que sa monstrueuse obésité empêche de monter seule les trois marches d'un escalier.
- Des gens qui prient devant une tombe avec l'air de ceux qui commettent un méfait.
samedi 9 juin 2012
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6 commentaires:
Aux yeux des autres, nous ne sommes que des actes.
- Le chien à l'arrière-train paralysé me rappelle un vieux chien d'une vieille cousine (un cocker roux) qui ne marchait que sur ses deux pattes avant. Cette situation a duré très longtemps et elle ne cessait de lui faire des piqûres pour le soulager.
- Et la femme près d'une tente sous un pont me rappelle les tentes et caravanes situées sous des ponts autoroutiers de Lille qui passent complètement inaperçues (des "roms" plus ou moins sédentarisés ?) sauf quand on passe en train. Des années que je vois ça et que rien ne bouge en apparence.
Nicolas: ou des suppositions de pensées.
Cornus: à la fin, lorsque je sortais le mien, je lui passais une ceinture sous le ventre pour le soutenir.
A propos de mère obèse, j'en ai vu une vendredi passer avec sa poussette contenant un futur obèse qui mangeait, à 10h30 du matin... DES FRITES du McDo.
Nan mais sans déconner quoi...
C'est d'une gaité tout ça....
Georges: le quart-monde, ça existe, même dans les têtes!
Charlus: ben oui, mais c'est ce que j'ai vu. En tout cas, ce que mon esprit actuel a retenu.
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