Après des débuts difficiles, Julien Carette (1897-1966) est enfin remarqué par Jean renoir qui lui offre des rôles dignes de lui dans La Grande Illusion, La Marseillaise, La Bête humaine ou La Règle du jeu. Ensuite, il tournera également beaucoup avec Claude Autan- Lara, en particulier dans L'Auberge rouge (1951) où son personnage inquiétant de patron de l'auberge de Peyrebeille est resté dans ma mémoire depuis que je l'ai vu, tout enfant, aux côtés de Fernandel et de Françoise Rosay. Peyrebeille n'est en effet pas si éloigné que ça de ma ville natale, Saint-Étienne.
Petit homme de caractère à l'accent parisien prononcé, plutôt abonné au registre comique, il finira tragiquement dans l'incendie de son appartement du Vésinet en 1966: devenu impotent, il ne put s'extraire à temps de son fauteuil enflammé par sa cigarette.
La vidéo est extraite de L'Amour d'une femme (1953), de Jean Grémillon, où il campe le personnage de Le Quellec, le bedeau.
jeudi 20 janvier 2011
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4 commentaires:
Ah, ah, ah, le bedeau La Quellec, bon ça n'est drôle que pour les bedonnants, non les bretonnants !
Il faudra que tu m'expliques, Karagar!
Bon, moi vous me connaissez, avec ma retenue et mon bon goût habituel, j'avais relevé, si j'ose dire, mais je n'avais pas commenté, mais Karagar l'a fait, fallait s'y attendre. Le bilinguisme du cinématographe est parfois délicieux...
Kelleg = couillu, cher ami des mots !
Merci, Madame. Et comment dit-on "fessu" en breton?
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