La journée d'aujourd'hui (vendredi) a été calme. Rien ce matin après un lever à 10h. Le tour du jardin pour y manger quelques fraises des bois qui y foisonnent. Dans l'après-midi, j'avance la lecture d'un roman qui ne m'emballe guère pour en commencer un autre ce soir. Vers 16h, nous partons voir les éoliennes de Gentioux.
Arrêt au village d'abord pour y photographier le célèbre monument aux morts dont l'inscription iconoclaste "Maudite soit la guerre" a fait couler beaucoup d'encre et de salive. Nous sommes aussi retournés à l'église dans le bas du village, belle dans la verdure mais aux murs intérieurs rongés d'humidité. En 95, nous étions montés dans le clocher et Pierre avait, avec la corde qui y pendait, mis en branle la grosse cloche, nous exposant, au retour dans le village, aux regards furieux de quelques habitants. Avec Noëlle, cette fois encore, nous sommes montés par l'étroit escalier jusqu'à la hauteur de la voûte intérieure.
Les éoliennes, au nombre de six, sont situées en fait dans un autre village réuni à la commune de Gentioux: Pigerolles. Nous n'eûmes pas beaucoup de mal à les trouver au-dessus des bois, sur un plateau découvert où paissait un troupeau de moutons. Nous pûmes nous approcher jusqu'à une centaine de mètres du pied de l'une d'elle. Depuis longtemps, j'avais ce désir d'en voir une de près. C'est chose faite et je ne suis pas déçu. A ceux qui prétendent que ces installations sont bruyantes, je dirais que le tracteur qui œuvrait dans un champ voisin faisait beaucoup de bruit que les six machines réunies. Je trouve très belles ces éoliennes, à la fois puissantes et élégantes, de grands oiseaux mythologiques se reposant d'un long vol dans un endroit désert connu d'eux seuls. Noëlle était de mon avis. C'est d'ailleurs elle qui avait eu l'idée de m'emmener jusque là.
Pour la dernière soirée, une longue discussion sur la deuxième guerre mondiale, le microcosme de la Résistance et l'état du partage des pouvoirs en France actuellement. Demain, je rentre à Lyon. Pendant mon absence, Jean-Claude a travaillé dans ma cuisine. Au téléphone, il n'a pas voulu me dire exactement ce qu'il avait fait. Frédéric a, lui aussi, de nombreuses idées sur les aménagements à apporter à cette pièce. Du travail en perspective!
( Entre temps, j'ai regagné mes pénates, à Lyon. Rien de spécial à dire sur le trajet retour si ce n'est qu'Aubusson n'est pas une ville très belle, contrairement à ce que je pensais, et que voyager avec une température extérieure de 14° est très agréable.)
samedi 17 juillet 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
3 commentaires:
Maudite soit la guerre, j'en suis d'accord sur le principe, évidemment. Le fait d'avoir entendu deux fois au moins "il nous faudrait une bonne guerre" sans réagir soit par paresse soit par jeunesse aurait sérieusement de quoi me mettre des boutons. Le plus grave est que certaines personnes qui ont prononcé ces paroles ont connu la guerre 1939-45, ce qui est plus grave encore. Aujourd'hui, entendre de telles paroles me ferait réagir extrêmement violemment.
Les éoliennes, j'ai eu l'occasion d'en dire du bien sur le plan esthétique (cela me fascinait jusqu'à il y a peu). Il faut dire qu'il y a désormais pleusieurs centaines non loin de chez nous (peut-être trop ?). Quand elles ne sont pas trop nombreuses, elle peuvent contribuer à structurer le paysage et à donner des points de repères en pays plats. Sur le plan davantage technique ou scientifique, je suis plus réservé, notamment quand elles sont peu nombreuses (ce qui est contradictoire avec ce que je viens d'écrire), car l'électricité produite devrait être consommée localement et pas être dispersée dans le réseau global où les déperditions peuvent être très importantes.
Un détail à propos du bruit des éoliennes : elles fonctionnent pratiquement en permanence. De nuit aussi. Le tracteur, lui, sûrement pas !
Leur bruit de nuit n'est pas plus important, au contraire, que celui de la circulation automobile en ville!
Enregistrer un commentaire