Hier, sur France 3, c'était Les Tricheurs de Carné, en hommage à Laurent Terzieff. Film en noir et blanc qui vaut par sa pléiade d'acteurs à leurs débuts et par la reconstitution du monde interlope de la nuit dans la fin des années cinquante, musique américaine à l'appui.
Des noms: Laurent Terzieff bien sûr, mais aussi, côté hommes, Jacques Charrier, Roland Lesaffre, un acteur que j'ai toujours aimé, Jean-Paul Belmondo, Jacques Perrin, furtivement aperçu à la fin sur un scooter, et Guy Bedos que je n'ai pas reconnu. Côté filles, du beau monde aussi, avec Pascale Petit, Andréa Parisy et Dany Saval.
Certains de ceux-là ont fait de grandes carrières, d'autres un peu moins. Le rôle de Terzieff n'est pas des plus sympathiques dans le style mouche du coche anarcho-libertaire. Il m'a en tout cas gêné, comme le film dans son ensemble pour son sujet: le jeu avec les sentiments qui conduit à la mort. S'il retranscrit fort bien, quoique de manière sans doute un peu outrée, l'atmosphère de toute une époque, il m'a aussi trop rappelé tout ce qui, sans que je m'en aperçoive vraiment ou alors en le prenant comme un jeu, a conduit Yvon à la mort dans les années soixante-dix
Ce soir, sur France 2, c'est du théâtre, L'Habilleur,de Ronald Harwood, mis en scène et joué par Terzieff que l'on a prévu de diffuser. L'acteur vieilli a toutes les chances de me plaire davantage. Et puis, c'est du théâtre.
mercredi 7 juillet 2010
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