- Hier soir, repas à la Brasserie Georges, une institution où je n'avais pas mis les pieds depuis plus de vingt ans. Rien n'y a changé (il faut dire que l'établissement est classé) et l'on y mange toujours choucroute et omelette norvégienne. Pas de choucroute pour nous, un peu trop chaud pour ça, mais un bon steak tartare préparé devant nous dans les règles de l'art. Je l'aurais, pour ma part, aimé un peu plus "rafraîchi" et un peu plus épicé. Mais l'omelette norvégienne était sublime. Pincement au cœur en voyant que sa voisine illustre, la Mère Vittet, où j'allais plus volontiers, n'existe plus et qu'il semble que ce soit Ibis qui ait récupéré les murs.
- Canicule et alerte orange pour la journée d'hier dans le Rhône. Canicule, entièrement d'accord, mais alerte orange pour quelques coups de tonnerre et de l'eau de quoi mouiller à peine le trottoir. Principe de précaution quand tu nous tiens! On a aujourd'hui tellement peur de manquer le coche que l'on préfère stresser les gens par avance.
- Les Puces du Canal, ce matin, ne connaissaient pas l'affluence enregistrée cet hiver. Lyon s'est déjà vidé en ce début juillet. Conséquence agréable: un côté bon enfant davantage perceptible, des marchands décontractés qui ne font pas d'histoires si l'on photographie leur marchandise. J'ai acheté un porte-revues pour mettre dans mes nouvelles toilettes, du fer forgé noir sans fioritures, à la poignée de laiton et aux lignes simples et élégantes, ce qui est, somme toute, assez rare pour un porte-revues. Nous avons aussi rapporté des roses et des griottes cueillies dans un terrain vague jouxtant les Puces.
- Petit bonheur appréciable, et apprécié à sa juste valeur: la possibilité, ma mère ne sortant pas de la clinique aujourd'hui, de déjeuner en compagnie de Frédéric et de Jean-Claude. Repas simple, mais cela fait tellement de bien de ne pas avoir le programme de sa journée tout tracé par les contraintes que l'on s'impose soi-même (ou sa famille, ce qui est à peu près la même chose).
- Ce soir, petit détour par Saint-Louis pour une soirée cubaine animé par un orchestre de très bonne qualité. Le titre de la soirée: Guateque Cubano. Le programme de Tout l'monde dehors nous donne plus de précisions: Traditionnellement, à Cuba, le Guateque était une fête paysanne d'esclaves et de coupeurs de canne dans les exploitations sucrières. Par la suite les paysans ont pris l'habitude de se réunir tous les dimanches de midi à minuit, pour rire, boire, manger, chanter, danser et jouer de la musique.
- Demain, Jean-Claude n'étant pas disponible pendant deux jours, je continue le tri des choses à donner ou jeter et fais le grand nettoyage de la salle de bains avant finition. Cette salle de bains, je ne vous dis qu'une chose: une véritable œuvre d'art! Vais-je oser m'y laver?
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6 commentaires:
Hier, j'ai pensé à toi au sujet de la canicule, parce qu'il faut bien penser à nos vieux ! Je sais, je suis une peau de vache ;-)
Espèce de !!!!! Bon, enfin, tu as tout de même pensé à moi, et je te remercie parce que je sais bien que penser te demande un grand effort!!! (peau de vache? tiens, moi aussi!):-)
Oeuvre d'art parmi les oeuvres d'art...un vrai musée cette salle de bain!!! (oh! le faillot!)
Tu es un magicien qui ose (clin d'œil), Piergil. Mais comment donc as-tu fait pour te procurer une photo de moi?
Un porte-revue pour mettre dans les nouverlles toilettes...? Tiens tiens tiens... Et comment il va faire, le Lancelot, pour y mettre un gros désordre, maintenant...?
Attention, Lancelot! Maintenant, chez moi, tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté. (Barrer les mentions inutiles)
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