Samedi, avec Jean-Claude, visite des deux derniers sites de la Biennale: la Fondation Bullukian, place Bellecour, et l'Entrepôt Bichat, dans la rue du même nom, entre la gare de Perrache et la Patinoire Charlemagne.
J'ai regretté de l'avoir entraîné dans cette galère, sauf pour le bénéfice d'une excellente et longue marche à pieds. En effet, ce que nous avions vu avec J. au MAC et à la Sucrière était d'un niveau cent fois meilleur et j'aurais tout à fait pu m'abstenir de terminer la visite des lieux d'exposition.
La Fondation Bullukian donnait à voir, dans ses locaux, des dessins pris lors des luttes des sans papiers à Paris: pourquoi pas! mais coloris ternes et impression de répétition à l'infini. Nous sommes restés à peu près cinq minutes. Dans le jardin, une construction en bois de deux ou trois étages dans laquelle on peut entrer et qui ne sait si elle est plus inutile que laide ou l'inverse. J'ai cru retrouver une des cabanes que nous construisions quand nous étions enfants, avec mon frère et des voisins, mais sans la magie de cet âge-là.
L'Entrepôt Bichat se mérite: il faut déjà le trouver et la rue qui l'abrite est si insignifiante que nous l'avions zappée, Jean-Claude et moi, au premier passage. Ancien édifice industriel en friche, il m'a, lui, rappelé les vestiges des mines où nous jouions aussi avec mon frère en cachette de ma mère qui nous l'interdisait pour le danger que cela pouvait représenter. Je n'ai pas vraiment décelé quelle était l'intention de l'auteur, quel était le sens qu'il mettait à son œuvre mais je n'ai pas été rebuté par cet espace créé et morcelé à la fois par des néons industriels suspendus ou tombant jusqu'au sol. Intéressant sans doute mais pas vraiment indispensable.
Le temps de montrer à J-C combien ce quartier où il n'était pas revenu depuis longtemps avait changé, de visiter l'église Sainte-Blandine dont je ne connaissais pas l'intérieur, et nous sommes repassés de l'autre côté des voûtes, dans les rues de la Presqu'île où le vent du nord semblait (?) moins glacial. Rentré chez moi, j'ai préparé le repas du soir, au cours duquel J-C, Frédéric et moi, nous avons échangé nos cadeaux respectifs. Maintenant, je le souhaite en tout cas, les agapes de fin d'année sont terminées. D'ailleurs demain, c'est cantine!
dimanche 3 janvier 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
2 commentaires:
Cette année je ne suis pas allé à la biennale, pas de motivation. Tu me fais regretter de ne pas m'y être rendu...
Pour moi, c'était une première. Inégal, mais je compte bien y retourner l'an prochain.
Enregistrer un commentaire