Qu'on se le dise, et certains l'ont déjà remarqué, Calyste (ou calystee, comme vous voulez) connaît un petit brin de mollesse.
Non, finalement, je ne vais pas faire le coup de Delon parlant de lui à la 3° du singulier. JE connais, donc, un petit coup de mollesse: toujours pas répondu au courrier de vœux de début janvier (et pourtant ce sont ceux qui ont fait le plus gros effort, en écrivant une VRAIE lettre), pas répondu à certains sms, ni au mails, ni à tous les commentaires de ce blog depuis plusieurs jours. Et ça, ça se remarque parce qu'habituellement je réponds, avec en général assez peu de retard. Enfin, encore plus surprenant,depuis plus d'un mois, je ne suis pas parvenu à la fin d'un seul livre.
Alors quoi, la déprime, le blues, le spleen, le stress? Non, rien de tout cela. Juste un petit coup de mollesse. Tiens, il me vient encore deux exemples de cette mollesse: je n'ai fait que survoler certains articles dans des blogs que pourtant j'aime beaucoup. Il y a un jour ou deux, j'ai posté chez Flickr une centaine de photos auxquelles je n'ai pas encore eu le courage d'ajouter un titre ou des tags.
Rien de grave pourtant, même si un petit problème de santé récurant me chagrine un peu. En fait, je suis très heureux en ce moment. Je connais des moments de grand plaisir et de grande joie avec les uns ou avec les autres de mes amis; à défaut d'avoir repris la course à pieds (à cause de l'état des chemins les jours derniers), j'ai beaucoup marché; j'ai remis les fesses sur un vélo; je me suis réintéressé à des projets dans le cadre de mon travail; j'ai même deux après-midi de suite rangé la pile impressionnante de cours que j'avais entassés sur mon canapé et qui traînaient, pour certains documents, depuis juin dernier.
Je suis toujours heureux quand je suis dans l'écriture mais voilà, en ce moment, j'ai plus de mal à me motiver. J'ai lu que KarregWenn projetait, elle, de se mettre quelque temps en vacance de blog. Je ne sais pas si, pour ma part, je pourrais longtemps m'abstenir d'écrire, mais il y a un peu de cela derrière ma mollesse.
Alors voilà, je voudrais dire à tous ceux qui, en ce moment et pour certains depuis longtemps, me font l'honneur de venir ici lire et commenter ce que j'écris, que je les lis, que j'éprouve chaque fois un grand plaisir à voir ainsi que l'on m'aime ou en tout cas que l'on s'intéresse à moi. Ne vous vexez pas si je ne réponds pas aussi systématiquement qu'auparavant. Continuez à me dire votre pensée ou à m'envoyer des petits signes d'amitié. Je me connais: ça ne va pas durer. Je suis trop bavard pour me taire longtemps.
dimanche 17 janvier 2010
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3 commentaires:
Vivement le printemps, peut-être ?
Un coup de calcaire...
Allez un bon petit grog et c'est reparti pour un tour, car, après tout, c'est vrai que tu es bavard ^^
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