Où l’amour et la passion se confondent,
Les nébuleuses de la Voie lactée
Sont témoins des amants qui se fécondent.
Ainsi, dans ces lieux rôde un vent sournois,
Un vent de jalousie qui guette et jappe
Comme un chien, comme un petit pékinois ;
Un vent de folie qui fouette et frappe.
Vivant une Divine Comédie,
Les amoureux voient l’étoile filante
Tel un grand poème sacré de Dante.
Mais quand la passion devient maladie,
L’étoile meurt dans le cœur de l’amant,
Sa rage est dure comme un diamant.
Paul Claudel
2 commentaires:
Jolie évocation des nuits d'étoiles filantes ! 😎
Cornus : assez osée, selon moi, de la part de Claudel ...
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