Après installation à l'hôtel, visite à la Mairie toute proche et à son beffroi, le plus haut beffroi civil d'Europe avec ses 104 mètres de hauteur, conçu, comme l'Hôtel de ville, par l'architecte Émile Dubuisson et inauguré en 1932. De brique rouge et béton, il associe le style Art Déco et architecture néo-flamande. Il existe à Lille deux autres beffrois : celui de la Chambre de commerce, dont je parlerai plus tard et, depuis fin 2005, celui du Conseil régional des Hauts-de-France que je n'ai pas vu.
Devant la mairie, un monument commémoratif à la mémoire de Gustave Delory et de Roger Salengro, qui furent députés-maires de Lille, le dernier ayant donné son nom à l'école primaire où j'ai usé mes fonds de culottes.
En face, toujours dans ce quartier Saint-Sauveur, la Porte de Paris (ou Porte des Malades) dans le prolongement de la rue des malades appelée ensuite rue de Paris et aujourd'hui rue Pierre Mauroy. Elle fut reconstruite en arc de triomphe à la fin du XVII° pour célébrer les victoires de Louis XIV. C'est à cet endroit, au sud de la ville, que le roi soleil entra dans la ville en 1767 après un siège de 10 jours. En 1768, Lille devint française au Traité d'Aix-le-Chapelle.
Dans la rue Pierre Mauroy, l'ancien Hospice Gantois fondé en 1462 par Jean de Le Cambe, échevin et bourgeois enrichi par le commerce de l'albâtre, pour y abriter treize vieillards indigents. Après avoir, du XVIII° au XX°, fait office d'hôpital, l'ironie de l'histoire veut qu'aujourd'hui, il abrite un hôtel de luxe.
En revenant vers l'hôtel, un autre vestige du temps passé : l'ancien refuge de l'abbaye de Marchiennes, dit Hôtel de Marchiennes (1621), reconstruit au XVIII°. Le porche (1626), à l'origine placé "front à rue", a été déplacé en 1963 lors de la rénovation du quartier Saint-Sauveur.
2 commentaires:
Pour le dernier, je dois en avoir une photo qui traîne...
Cornus : est-ce cette grade tour vitrée?
Enregistrer un commentaire