Hier soir, à la radio, avant de sortir, j'écoutais une émission sur Jean Racine, avec des comédiens récitant des vers de Bérénice et de Phèdre. Et encore une fois, comme chaque fois depuis que je les ai découverts au lycée, la beauté de ces vers m'a transpercé. J'avais l'impression de les redécouvrir, aussi neufs et chargés d'émotion que la première fois. La langue ne m'en a jamais paru mystérieuse ou surannée. Je l'avais comprise immédiatement et elle continue à résonner en moi.
Des comédiens habités (comme cette femme qui zozotait au TNP et dont le génie tragique faisait aussitôt oublier son défaut) et l'on touche au sublime. Je crois que je vais ressortir mes vieux classiques.
dimanche 6 octobre 2019
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6 commentaires:
Au collège, j'avais été "traumatisé" par Iphigénie et je ne comprenais rien de rien. Par conséquent, je n'ai pas voulu en savoir plus et je ne voyais là que grandiloquences feintes... J'étais trop jeune et surtout bien bête (si tant est que je ne le sois pas encore). Je pense que ce blocage a eu de funestes conséquences sur moi à l'époque. Ceci dit, j'ai déjà entendu des extraits d'autres pièces de Racine et j'avoue que c'était pas mal. Je ne sais pas si je saurais en écouter une complète ? Sans doute que oui...
je me sens niais d'un coup ...
Cornus : Iphigénie n'est pas non plus ma préférée. C'est Phèdre que je préfère, de loin.
Les Caphys : c'est souvent mieux que d'être trop sûr de soi ! Mais niais pourquoi ?
Faut dire que Racine parle et écrit une langue sans bavure et d'une modernité éternelle !
Chroum : ce n'est pas moi qui vais te contredire. En revanche, j'ai eu plus de mal avec Corneille.
Corneille, c'est un bâton plus noueux et avec des aspérités !
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