Beau titre qui ne pouvait que m'attirer. L'auteur est italien : Tiziano Scarpa. Deuxième atout. Enfin, prix Strega (équivalent italien du Goncourt) en 2019. Les romans "stregatisés" ne sont en général pas n'importe quoi.
Une jeune orpheline a été recueillie à Venise par l'hospice de la Pietà où elle joue du violon. L'année de ses seize ans, un nouveau professeur de musique arrive : un jeune prêtre aux cheveux roux, Antonio Vivaldi. Par la musique, la jeune fille échappe à son humble condition.
Le thème avait de quoi m'emballer. Pourtant, je suis resté un peu sceptique. Je m'attendais à un récit classique, il n'en est rien. Cecilia s'adresse à sa mère ("Madame Mère") qu'elle n'a jamais connue et dont elle ne sait même pas qui elle est. Elle lui parle la nuit, dans les couloirs de l'orphelinat. Vivaldi n'arrive qu'en fin de parcours.
Un style trop moderne, à mon goût, par rapport à l'époque choisie.
(Tiziano Scarpa, Stabat Mater. Ed. Christian Bourgois. Trad. de Dominique Vittoz.)
mercredi 2 octobre 2019
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