M'y voici donc. Les moulages d'éphèbes et de korés n'ont pas bougé depuis ma dernière visite : on les a bêtement alignés comme de sages petits soldats au garde-à-vous. Toute la poésie de l'installation précédente, dans la vieille usine, a disparu.
Mais où est donc cette expo ? Tout au fond, dans un petit coin. Quelques personnes, une dizaine, écoutent le collectionneur présenter ses trouvailles : affiches, photographies d’interprètes, vieux disques, machines à musique. Je ne vais pas rester longtemps. Et puis, je me laisse prendre par ce que dit le collectionneur, passionné d'Offenbach et passionnant. Et j'apprends des choses : je n'avais, par exemple, jamais entendu parler de son opéra-bouffe Le Roi Carotte. Bref, le soir, j'étais moins bête.
5 commentaires:
Une Antiquité pour certains, sans doute... Moi, je continue de bien aimer.
Un très bon mélodiste, beaucoup plus difficile à chanter qu'on pourrait le croire
Cornus : je préfère les antiquités qui durent aux nouveautés qui passent.
Jérôme : j'espère bien avoir droit à un récital de ta part. Je te laisse le choix : La Belle Hélène ou La grande Duchesse......
La Grande Duchesse voyons... Ah que j'aime les militaires !
Jérôme : tu serais aussi très bien dans : Dis moi, Vénus, quel plaisir trouves-tu à faire ainsi cascader, cascader la vertu.....
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