Françoise Héritier, je l'ai découverte à la Grande Librairie, la semaine dernière, aux côtés de Michel Serres. Cette anthropologue, ethnologue et féministe (intelligente), héritière de Claude Lévi-Strauss, m'a fait grande impression dans son fauteuil roulant, à la fois simple et diablement profonde.
Elle était là pour la présentation de son dernier livre (et ce sera bien le dernier) : Au gré des jours, et Busnel avait évoqué son précédent, Le Goût des mots (2013). A la fin de l'émission, ce qui n'est pas toujours le cas, je me suis promis de le chercher et de le lire.
Et, ce matin, la première nouvelle à la radio fut celle de sa mort, hier : née le 15 novembre et morte le15 novembre, à 84 ans. L'annonce de son décès m'a touché, comme celle de quelqu'un que l'on vient de rencontrer, dont on pense se faire un ami et qui disparaît définitivement. En faisant des recherches, j'apprends qu'elle est née à Veauche, dans la Loire, tout près de Saint-Étienne, là où mes parents ont longtemps tenu un commerce. Étranges coïncidences ! Je suis maintenant sûr que je lirai ces deux derniers ouvrages. Je ne résiste pas au goût des mots.
mercredi 15 novembre 2017
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2 commentaires:
Eh bien je n'ai entendu parler de son décès que ce soir. Figure-toi que je la connaissais (à peine) de mon côté, sans l'avoir lu. Mais je l'avais entendu dans une émission à la radio il y a quelques années.
Cornus : ils en ont rediffusé deux hier sur France Inter et hommage lui est rendu ce soir à la Grande Librairie.
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