lundi 13 novembre 2017

Ben ça alors !

J'en suis à la moitié de la "somme" (c'est bien le mot) que représente la biographie de Talleyrand par Orieux. Passionnante mais chronophage ! Une simple remarque, que je m'étais déjà faite pour celle de Catherine de Médicis : Orieux est passionné par son sujet mais semble "aimer" ses personnages . Talleyrand me paraissait jusque là un sombre "salop" (et Catherine de Médicis une reine "noire"). Orieux ne les présente pas ainsi et c'est ce qui fait l'intérêt majeur de ses biographies, outre l'immense travail que sous-entendent ses recherches.

Et puis des surprises : j'apprends que Talleyrand a été un moment exilé en Amérique (au Massachusetts), qu'il a été marié bien qu'évêque d'Autun et qu'il y a de fortes chances qu'il soit le véritable père génétique du peintre Delacroix ! J'espère bien en continuant découvrir d'autres pépites comme celles-là !

3 commentaires:

CHROUM-BADABAN a dit…

Ce "Diable-Boiteux" finit par quitter la prêtrise et par proposer la nationalisation des biens du clergé !
Courir le guilledou était son art largement consommé !
Et puis un jour, tu sais, Charles Delacroix dit à Eugène : "ton père n'est pas ton père, mais ta mère ne l'sait pas !"

Jérôme a dit…

J'ai déjà commenté combien j'avais aimé sa biographie de Catherine de Medicis. Là aussi ça donne envie.
Profites bien de ta journée d'anniversaire et que le verre d'eau ferrugineuse sur tes carottes râpées soit à la hauteur de cette journée!

Calyste a dit…

Chroum : tout à fait exact. Pour la paternité que tu évoques, c'est sans doute au cours d'un voyage aux Antilles.

Jérôme : même si l'anniversaire date d'une semaine, c'est gentil de ta part. En plus, j'aime bien les carottes mais avec autre chose que de l'eau ferrugineuse !!!