Cet après-midi, c'était enterrement. Roger, 86 ans, est mort après plusieurs années de dépérissement pendant lesquelles son ami Bernard s'est occupé de lui avec une patience et une abnégation qui méritent un grand respect.
Roger, je l'avais rencontré au tout début des années soixante-dix. C'était un joyeux drille, souriant, heureux de vivre, toujours dehors, surtout à l'heure où tous les chats sont gris. C'était surtout un homme d'une bonté incroyable et d'un sacré humour tout dans la finesse. Je l'avais ensuite perdu de vue pendant plusieurs dizaines d'années (c'est fou comme l'on peut ne plus jamais se croiser dans une ville comme Lyon !) et l'ai retrouvé il y a sept ou huit ans par l'intermédiaire de Frédéric.
Il ne se souvenait guère de moi : j'avais à peine vingt ans et je crois qu'à cette époque, il collectionnait les jeunes comme moi. Mais moi, oui, je m'en souvenais, ne serait-ce qu'à cause de son très bel appartement près de la Tête d'or.
Et aujourd'hui, on l'enterrait, dans son petit village natal de l'Isère. Dans l'assistance, quelques têtes connues, des gens rencontrés au fil des ans lors de mes errances vespérales. Tous ont pris un sacré coup de vieux et ils ont dû se dire la même chose de moi....Mais, comme dit l'autre, the show must go on !
mercredi 29 novembre 2017
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4 commentaires:
Et faire un remake masculin des "Golden Girls"?
Jérôme : "golden", c'est peut-être beaucoup dire !!!
Cela doit faire drôle de revoir quelqu'un après si longtemps. Cela ne m'est pas encore arrivé.
Cornus : tu es peut-être encore trop jeune.
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