A Sienne, nous visitons d'abord l'église San Domenico où Sainte Catherine eut ses extases. J'y apprécie beaucoup les vitraux modernes qui en ornent le chœur. Repas tout près : pizzas pour les uns, salades pour les autres. Une sangle des sandalettes de Frédéric a lâché : l'achat de nouvelles chaussures (suivi d'une deuxième paire à Florence, et Jean-Claude se laisse tenter aussi) prendra un certain temps.
Déambulation dans les rues de la vieille ville jusqu'à la Piazza del Campo où se déroule chaque année la fameuse course du Palio au cours de laquelle s'affrontent les 17 contrade (quartiers) de la ville. J'ai visité plusieurs fois Sienne et, à chaque fois, le charme opère. La rivale de Florence me plaît bien davantage que son orgueilleuse voisine. D'une manière générale, je suis plus sensible maintenant à l'architecture médiévale qu'à celle de la Renaissance qui finit par m'ennuyer.
Petit tour dans le Palazzo Publico (je me souviens du vertige que j'avais éprouvé en montant au sommet de la Torre del Mangia avec mes élèves) puis retour à la relative fraîcheur des rues étroites. Passant devant la Pinacothèque, je regrette que nous n'ayons pas le temps de la visiter tant j'avais été impressionné autrefois par la richesse des peintures qu'elle renferme.
Nous grimpons ensuite jusqu'au Dôme (Santa Maria Assunta) dont le pavement (hélas en partie recouvert pour le protéger des pas des touristes) et la Libreria Piccolomini me ravissent toujours. Que dire de plus, si ce n'est que cette église regorge de chefs-d’œuvre du Bernin, de Pisano, de Pinturicchio et du jeune Michel-Ange ?
Alors que nous regagnons la voiture, nous passons devant la maison natale de Sainte Catherine transformée depuis 1465 en sanctuaire. Occasion d'une dernière halte rapide car nous avons le projet ensuite de pousser jusqu'à l'abbaye en ruines de San Galgano.
4 commentaires:
Que de belles photos ! C'est sympa de faire voyager les amis sédentaires, j'adore.
Intérieurs de l'église fort chargés à mon goût mais néanmoins intéressants. Sinon, c'est assez plaisant.
Tout cela entre en résonance avec ce que j'ai vu puisque je suis allé chez la concurrence... En tout cas le palais a des airs de celui de Perugia.
Plume : je n'ai pas encore fait le tour, comme toi, de la technologie de mon nouvel appareil.
Cornus : oui. Je préfère la sobriété de roman bourguignon.
karagar : moi aussi, le lendemain car l'un d'entre nous ne connaissait pas Florence.
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