Revenir en Italie est toujours pour moi un très grand plaisir. A Rome bien sûr, mais aussi dans toutes les régions que j'ai déjà visitées. La première fois que j'y suis allé, c'était il y a une quarantaine d'années. C'est Pierre qui m'a fait découvrir le pays et je me souviens encore de la joie presque enfantine que j'avais éprouvée en voyant les panneaux routiers différents des nôtres. J'étais aux aguets de tout, curieux de tout, et tout ce que je voyais, je l'aimais. Cet amour ne m'a jamais quitté depuis. Pourtant, je ne compte plus le nombre de fois où j'ai traversé les Alpes.
La dernière fois que je m'étais rendu en Toscane, c'était il y a huit ans, un an après la mort de Pierre, avec Laurent, un de nos amis communs. Nous avions ensuite poursuivi sur l'Ombrie, que j'aime tout particulièrement. Depuis toutes ces années, l'Italie a changé, comme la France : l'une est devenue plus calme, l'autre plus humble. Plus de klaxons assourdissants dans les rues, moins de démonstrations de machisme aux terrasses des cafés lorsque passent de belles jeunes filles, un plus grand respect des sites et des monuments.
Ce qui m'a particulièrement frappé cette fois-ci, c'est la gentillesse et la bonne humeur de la plupart des gens que nous avons côtoyés : de la propriétaire du gîte qui nous fit entièrement confiance à l'employée du supermarché qui nous donna à goûter toutes les charcuteries que nous ne connaissions pas. Leur plaisir aussi à entendre parler leur langue par un étranger et à s'essayer, parfois avec bonheur, à parler la nôtre. Rarement au cours de ce séjour, on m'a répondu en anglais, ce qui a toujours eu le don de m'exaspérer.
Je tenais à rédiger cette petite introduction aux billets qui suivront et raconteront notre périple pour redire une nouvelle fois combien je tiens à ce pays, attirance profonde que je ne m'explique pas totalement car elle n'est pas uniquement liée à l'histoire ou à la culture, non plus d'ailleurs qu'à mes études et mon ancien métier. Alors quoi ? Il faut peut-être chercher du côté de l'âme...
mardi 12 août 2014
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10 commentaires:
Je viens d'avoir une carte postale de Lancelot, et devine où il était ? En Italie ! Et Karagar il est où ? En Italie ! Y avait un congrès ou quoi ? :)
Plume : oui, j'ai reçu, moi aussi. Ça m'a fait sourire.
Un congrès de quoi ? :-)
De blogueurs cultivés bien sûr ! :)
Ca s'rait-y pas la cuisine italienne qui les attirerait tous là-bas?
Plume : bien sûr !
Gourmand : je crois bien que tu as tout compris !
La gourmandise est loin d'être un vilain défaut! (et pour ce plat là, je suis tout prêt à lui faire un sort...)
Calyste, je pars mi octobre pour deux semaines en Sicile, que je ne connais pas, et m'en réjouis d'avance.
Petit coucou d'OMbrie
Jérôme : tu m'en laisse un petit bout, j'espère !
La Sicile, encore un lieu que j'ai adoré. Tu verras, c'est splendide et les Siciliens sont très accueillants, contrairement à ce qu'on dit souvent.
karagar : voilà qui ne peut que me faire plaisir. Merci !
Nul doute, tu es drogué à l'Italie et même gravement et délicieusement atteint.
J'ai aussi reçu une carte de Lancelot avant de trouver la tienne en rentrant. Cela nous a fait grand plaisir, bien sûr.
Cornus : addicte, même !
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