Tsubaki, en japonais, ça veut dire camélias. C'est aussi le titre du premier roman d'une pentalogie de Aki Shimazako, Le Poids des secrets. Et des secrets, il n'en manque pas dans ce roman pourtant très court, histoire d'une famille (?) de Nagasaki au moment de l'explosion de la bombe, roman d'un auteur que je découvre et qui partage avec la plupart de ses concitoyens l'art de la brièveté et d'une atmosphère légèrement malsaine. Je pense que je vais me laisser tenter par les autres volumes de cette petite somme dont je n'ai pas compris s'ils devaient se lire dans l'ordre ou pas.
( Aki Shimazaki, Tsubaki. Ed. Actes sud.)
mercredi 10 octobre 2012
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5 commentaires:
ah, voila un des rares mots de japonais que je connais, et ce depuis longtemps, mais vu sa signification, personne ne s'en étonnera.
Mon sujet de ce matin: écrire c'est trahir. Finalement non et je m'en persuade davantage en lisant ton beau texte sur cet écrivain japonais.
karagar: quand je te donnerai les titres des quatre autres tomes, tu me diras s'il s'agit aussi de noms de fleurs.
Didier: merci du compliment. Je m'y attendais d'autant moins que je trouvais ce billet un peu rapide, un peu bouche-trou.
Tu m'avais fait découvrir Yoko Ogawa, dont j'avais apprécié la qualité d'écriture. Tu me donnes également envie de connaitre cet auteur. Merci de nous faire partager tes lectures et tes coups de cœur.
Jean-pierre: une femme encore qui vit au Canada et écrit directement en français. Je viens d'acheter les deux opus suivants.
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