lundi 29 octobre 2012

Un autre samedi entre amis

Bien réel celui-ci à la fin de la semaine dernière, occupé à débuter la tournée des cimetières. Frédéric devait fleurir les tombes de sa famille en Isère et Jean-Claude dans l'Ain. Avec Lucienne et le "marquis", la voiture était pleine. Lever tôt, un temps de chien, une température quasi sibérienne et même quelques flocons de neige dans l'après-midi.

Saint-Chef, malgré sa belle (mais mal entretenue) abbatiale bénédictine, est un village triste par ce temps. Peut-être a-t-il plus d'attraits en été mais, ce jour-là, le seul que nous lui trouvâmes fut le petit bar du centre où nous entrâmes pour boire un bon café bien chaud. La patrie de Louis Seigner et de Frédéric Dard mérite sans doute un autre voyage.

Le temps empira dans l'Ain avec un vent glacial de plus en plus violent. Nous fîmes halte à midi dans le même restaurant que les années précédentes pour y déguster les traditionnelles grenouilles. Mais, à part ce plat que l'on nous sert de façon de plus en plus chichiteuse, le reste ne valait pas tripette et sentait son industriel à plein nez. Encore un qui se rendra compte trop tard que l'on ne vit pas indéfiniment sur une réputation. La neige commença à tomber chez le neveu de Jean-Claude qui nous avait invité à partager une coupe de champagne.

De retour à Lyon, soirée passée chez Jean-Claude à grignoter tout en conversant longuement sur le mystère de la foi et les origines des symboles chrétiens. Il parait que j'ai épaté la galerie par mes connaissances sur le sujet. Ce qui nous épata, Frédéric et moi, à un autre moment de la soirée où les sujets de conversation étaient plus profanes, c'est de découvrir que pas plus Lucienne que Pierre ne connaissaient Louis Ferdinand Céline. Jamais entendu parler! Autant je peux le pardonner à Lucienne qui avoue son ignorance sans honte, autant j'ai du mal à le faire avec Pierre que son origine "aristocratique" conduit parfois à beaucoup de prétention, voire de suffisance.

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