Avant-hier soir, j'avais invité pour la soirée Agnès et Edward, deux êtres que j'apprécie particulièrement. Et ce fut un régal!
Agnès a parlé de ces films, d'elle-même, de son enfance, de ses années avec Jacques avant que la mort ne les sépare. Elle a évoqué ses vacances, au bord de la mer du nord, en Belgique, son séjour aux États-Unis, sa petite maison sur cour, coincée entre deux vieilles boutiques, à Paris. Et puis ses cabanes. Ah! ses cabanes! J'en avais visité une, il y a quelques années, à la Sucrière, à Lyon, avec des murs de pellicules, un film qui a avorté, reproduisant à l'infini le visage de Piccoli, des murs qui laissaient passer la lumière...
Avec Edward, ce fut plus sérieux. Il me parla de ses débuts dans l'illustration, un travail qu'il n'aimait guère, de ses difficultés avant de vendre ses premiers tableaux, trop figuratifs pour une époque fanatique de l'art abstrait, de ses trois séjours à Paris, lui l'anglo-saxon qui aurait rêvé d'être latin. De sa femme aussi, peintre comme lui, une sorte de mégère qui n'arrêtait pas de le houspiller mais ne supportait pas que d'autres le critiquent. Ils m'a montré ses peintures, que je connaissais presque toutes, éclaboussant mon salon de lumière.
Lumière!
Leurs noms? Varda et Hopper. Vous connaissez ? Sinon, demandez à Arte de vous les présenter.
vendredi 26 octobre 2012
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6 commentaires:
Les premiers qui découvrirent Hopper tu dois t'en souvenir, furent ceux qui découvrirent en même temps John Fante un auteur américain un peu oublié aujourd'hui mais qui eut ses mois de gloire ver 1989. La une de couverture des "poches" de John Fante étaient illustrées de tableaux de Hopper qui fut avant tout comme Tybor Csernus un illustrateur de génie.
PP: je n'ai pas oublié, ni les couvertures, ni John Fante.
D'Agnès, je me souviens surtout de son Daguerréotype, vu il y a des années, et de la petite mercerie tenue par le vieux couple
Christophe: tiens, je ne m'en souviens pas. Peut-être jamais vu...
Je me suis fait avoir. Je connais de nom la première, mais je ne saurais pas citer un de ses films même si j'imagine que je dois en connaître au moins un.
Cornus: tu n'es pas le seul. Certains m'ont dit la même chose de vive voix.
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