Une belle histoire d'amour que celle de Patti Smith et de Robert Mapplethorpe, ces deux presqu'encore enfants qui vont se rencontrer par hasard à Brooklyn et s'épauler mutuellement pour réussir chacun dans leur art, elle dans la chanson, lui dans la photographie.
Je ne connaissais que bien imparfaitement Patti Smith et me suis demandé pourquoi j'avais acheté son livre. Je ne le regrette pas. Même s'il est parfois très mal écrit (ou mal traduit), même si elle fait souvent référence à des artistes que je ne connais pas tous, j'ai été très touché par sa sincérité profonde dans ce récit de ses débuts, elle la jeune fille pauvre et complexée mais un être profondément croyant et d'une force incroyable derrière son apparence fragilité.
Elle ne masque rien de ses défauts, de ses faux pas, de ses chutes et de ses rapports mouvementés avec Robert. Rien qui sente la récupération ou l'enluminure. Un livre vrai et très souvent émouvant se terminant par la mort de Robert, du sida, en 1989. Les photos d'elle par ce dernier ajoutent à l'émotion et à la vérité de cette évocation du New York des années 60/70, particulièrement celle de couverture où on les voit tous les deux à Coney Island.
(Patti Smith, Just kids. Editions Denoël.)
mardi 24 juillet 2012
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7 commentaires:
Alors, j'avais raison, non ?
P.P: oui, et j'avais eu un deuxième avis positif par Georges. J'ai bien fait de vous écouter.
Mon boss l'a acheté, et un ami également, cet avis rejoint le leur, positif :)
Je n'ai aucune excuse pour ne pas le lire.
Upsilon: je pense que cela peut effectivement t'intéresser.
Beaucoup aimé aussi. J'avais fait l'effort de le lire en anglais et je n'ai pas eu l'impression qu'il était mal écrit.
Il est mal traduit...
Je suis si contente que tu l'aies lu, c'est comme si on partageait quelque chose en plus.
Georges: je pensais souvent aussi à toi en le lisant!
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