Je viens encore d'oublier mon gratin de courge au four. Encore une fois, je l'ai sauvé in extremis de l'irrécupérable. Ça sent la muscade chaude dans tout l'appartement et le plat a une belle couleur caramel qui me plaît.
Ma mère a cassé sa canne. Comment? Demain, je lui porte celle de mon père, que j'avais ici depuis sa mort. La voudra-t-elle?
Vincent Delerme dans L'Humeur vagabonde, sur France Inter ce soir. J'ai éteint la radio. Je n'aime pas entendre bêler ailleurs que dans les bergeries.
Peu à peu je m'achemine vers la fin de mon livre, Arthur et George de Julian Barnes. Dommage car je m'y sens bien, chez moi, sous la couverture avec lui. Il y a longtemps que je n'ai pas éprouvé un plaisir de cette sorte avec un roman, le plaisir de mon enfance, quand lire m'éblouissait. Alors, je prends mon temps. Aujourd'hui, lire parfois m'aveugle.
Je n'ai jamais vu Les Parapluies de Cherbourg ni lu Eugénie Grandet. Dois-je en éprouver de la honte?
Première photo des réjouissances futures.
jeudi 4 décembre 2008
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5 commentaires:
Bêler, comment tu y vas. Fort.
Intervention sur ta note en 4 'notules' :
-Le gratin de courge, TiNours le réussit mieux que personne...
-Vincent Delerme : kézakèou ? comme on dit en provençal... J'admets humblement mon inculture...
-Eugénie Grandet est le SEUL roman de Balzac que je suis parvenu à terminer (et j'ai adoré d'ailleurs).
-Les parapluies de Cherbourg : vu une fois et aussitôt oublié, dans la foulée...
Lancelot,
- mon gratin de courge est, paraît-il très bon.
- Delerme, tu peux zapper, tu ne perds rien.
- J'ai adoré et beaucoup lu Balzac à mon adolescence, mais pas E. Grandet. Enfin une différence entre nous!
- J'ai vu Les Demoiselles de Rochefort, et oublié aussi vite que toi.
Delerm, sans e. Non mais :)
Et puis "Les demoiselles de Rochefort", franchement, quel régal !
Sans "eux", Delerm? Sans moi, surtout! :-))
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