lundi 8 décembre 2008

Fête des Lumières 2008: troisième soir.

(Hier dimanche). Poursuite des festivités, avec J. cette fois-ci, que j'ai retrouvé avec sa femme place Carnot pour le Marché de Nöel. Impossible d'accéder à la place elle-même tant la foule était dense. Une unique tentative et nous voilà repartis pour Bellecour, où G. nous abandonne. J. essaie son tout nouveau trépied mais l'essai ne semble pas le satisfaire. En plus, à la longue, c'est lourd et encombrant.

En attendant six heures, où les illuminations commencent, nous bifurquons vers les quais de Saône pour photographier la colline de Fourvière. L'aventure du trépied est encore plus risquée avec le vent qui souffle froid et fort.

Je ne peux passer en revue tout ce que nous avons vu, je risquerais d'être lassant. Qu'y a-t-il à retenir, en fait, du cru illuminations de cette année? A mon avis, deux choses: la Cathédrale St Jean, bien sûr, dont j'ai déjà parlé, et la Place des Terreaux où les façades de l'Hôtel de Ville et du Musée Saint-Pierre sont illuminées de projections diverses et variées sur le thème du coffre à jouet d'un petit géant qui aurait investi la ville. Mention spéciale pour l'orthographe des phrases du "Régleman"!

Un bon point aussi pour des sites moins spectaculaires, comme la promenade (glaçante hier soir) de la place de la Comédie au parc de la Tête d'or par les quais du Rhône, les Ombres et Lumières de la rues des Tables-Claudiennes avec, tout près, une installation très conviviale du comité de quartier offrant aux visiteurs une boisson chaude à base de pomme sucrée et, paraît-il, de chanvre? Excellent, en tout cas.

Bonne réalisation aussi place des Jacobins avec la Fontaine aux poissons, sur la façade du théâtre des Célestins avec une projection sur le thème des formes théâtrales d'hier et d'aujourd'hui. Saint-Nizier façade, bien mais moins que l'an dernier au chevet. Impossible d'entrer au carrousel de l'Hôtel-Dieu tant la file d'attente était longue. Même chose pour la traversée de l'hôtel de ville.

Malgré ces quelques ratées, nous aurons vu un maximum de choses. Qu'en dire? Que j'ai préféré l'édition 2007, c'est sûr. Que le vent frisquet était le bienvenu pour chasser la pluie, mais un peu moins bien accueilli par le nez, les oreilles et le menton, sans parler des mains qui tenaient l'appareil photos. Que les photos de nuit ne sont pas extraordinaires sur les compacts, mais je le savais déjà. Qu'après le retour en vélos par les rues du 6° et du 3°, bien entendu orientées au nord, nous avons été ravis de retrouver mon appartement pour quelques minutes, histoire de se restaurer un peu. Comme la veille, une grande fatigue dans les jambes et au bas du dos. Je ramène J. en voiture devant sa porte. Un petit signe de la main. Bonne nuit. Extinction des feux.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Qu'y a-t-il à retenir ?
La lumière, peut-être...

Anonyme a dit…

@ Océania : et des ambiances, parfois. Enfin, il aurait peut-être fallu que certains arrêtent de pérorer ;)

@ Calyste : Tu n'aurais pas pris, par hasard, quelques photographies de l'animation sur le lac à la tête d'or ? ^^

Calyste a dit…

J'ai quelques photos du lac, en effet. Quelle perspicacité! Mais elles ne sont pas excellentes. Trop sombres.